Droits de l’homme et santé publique

Au fil des ans, le Vietnam a été reconnu par la communauté internationale pour ses réalisations en matière de droits de l’homme, où le droit à la santé a toujours été au centre des préoccupations, en particulier pendant la période de pandémie de COVID-19.

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Chaque individu ne peut jouir et exercer pleinement ses droits fondamentaux que lorsque son droit à la santé est respecté.
Photo : VNA/CVN

Le Vietnam s’intéresse toujours à la protection et à la promotion des droits humains fondamentaux. Jusqu’en 2021, il a ratifié et adhéré à sept des neuf conventions fondamentales des Nations unies sur les droits de l’homme.

Le pays est un membre actif de la communauté internationale dans leur garantie. Ses réalisations en la matière se reflètent dans tous les domaines : politique, économie, société, santé, culture...

L’indice de développement humain (IDH) du Vietnam n’a cessé d’augmenter au fil des ans : de 0,682 en 2016 à 0,706 en 2020. Parmi ses acquis en termes de droits de l’homme, le droit aux soins de santé est une priorité absolue. Car chaque individu ne peut jouir et exercer pleinement ses droits fondamentaux que lorsque son droit à la santé est respecté. Celui-ci est étroitement lié à d’autres droits humains tels que ceux à la vie, à l’alimentation, au logement, à l’emploi, à l’éducation, au respect de la vie privée, à l’accès à l’information, à l’égalité, à la non-discrimination…

Des bases juridiques importantes

En plus de deux ans d’épidémie de COVID-19, le droit à la santé a été plus clairement démontré.
Photo : VNA/CVN

Chaque État a l’obligation de veiller à ce que sa population ait accès aux soins de santé dans le cadre de ses conditions de base. Les obligations nationales dans la garantie de ce droit ont été affirmées par la communauté internationale dans un certain nombre de documents juridiques importants dont le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC). L’article 12 du PIDESC stipule que tout citoyen a le droit de bénéficier d’infrastructures, de biens, de services et de conditions nécessaires en matière de santé garantissant ainsi la santé de tous.

Au Vietnam, le droit à la santé est reconnu dans les conventions internationales que le gouvernement a signées et auxquelles il a adhéré. Il est aussi reconnu dans la Constitution et dans plusieurs lois telles que celles sur la protection de la santé publique de 1989, l’examen et le traitement médicaux de 2009, l’assurance maladie (modifiée et complétée) de 2014, la pharmacie de 2016. Il s’agit de bases juridiques importantes pour assurer la mise en œuvre du droit à la santé de l’ensemble de la population à travers différentes approches.

Plus précisément, le gouvernement s’intéresse toujours à l’investissement dans les ressources sanitaires, notamment les ressources humaines (médecins, personnel médical) et matérielles (équipements médicaux, hôpitaux, centres médicaux, etc.). Les services publics de santé se sont améliorés, la plupart de la population se sentant satisfaite. Le taux de couverture par l’assurance maladie est de plus de 90%. Les enfants de moins de 6 ans n’ont pas à payer les primes d’assurance maladie et s’en voient octroyer gratuitement une carte...

Les politiques du Parti et de l’État montrent que les droits et les intérêts des citoyens sont toujours protégés. Ceux-ci sont égaux, jouissant de conditions favorables pour accéder aux services médicaux.

Un effort très remarquable

Le gouvernement s'intéresse toujours à l'investissement dans les ressources sanitaires, notamment les ressources humaines et matérielles.
Photo : VNA/CVN

Surtout, en plus de deux ans d’épidémie de COVID-19, le droit à la santé a été plus clairement démontré. Suite aux informations officielles sur cette pandémie mondiale, toutes les décisions et mesures sanitaires du Vietnam ont été cohérentes, avec comme fil conducteur de protéger la vie des habitants. L’ensemble du système politique a donné la priorité à la protection de la santé humaine. Tous les citoyens ont eu accès à l’information ainsi qu’aux installations et services médicaux, reçu des vaccinations et des soins gratuits. Il s’agissait d’un effort très remarquable du Vietnam dans le contexte où les patients atteints de COVID-19 dans de nombreux pays du monde ont dû payer eux-mêmes toutes les dépenses.

La réaction du gouvernement vietnamien à la pandémie était humaine, prééminente et parfaitement conforme à son obligation de faire en sorte que ses citoyens jouissent de leur droit de se protéger et de prendre soin de leur santé en fonction de leurs besoins et sur la base des facteurs suivants : disponibilité des installations, biens et services médicaux ; accès aux installations, biens, services et aux informations médicales à un coût raisonnable et sans discrimination, en fonction des spécificités socio-économiques et culturelles du pays.

Les efforts pour améliorer la santé des gens ne se reflètent pas seulement dans les chiffres mais aussi dans la confiance des citoyens envers le Parti, le gouvernement et le système de santé ; ainsi que la volonté de se tenir aux côtés du système politique dans les activités de soins de santé communautaires.

Le Parti et l’État comprennent toujours qu’en plus de maintenir et de promouvoir les acquis obtenus, il reste encore beaucoup de travail à faire pour que le droit à la santé soit pleinement mis en œuvre. Par exemple, il est nécessaire de trouver rapidement des solutions pour éliminer les difficultés et les insuffisances des institutions et des politiques, afin de disposer d’une base juridique solide pour exécuter le droit à la santé et les droits connexes. En outre, il faut mettre l’accent sur la sensibilisation des habitants à leurs droits, d’où découlent des recommandations adaptées à la capacité de réagir du secteur de la santé.

Pour ce dernier, il est important de trouver des mesures synchrones, afin d’améliorer la capacité de traitement et de soins médicaux. Surtout des mesures pour le développement de la santé de base et de la médecine préventive ; l’amélioration de la qualité du personnel médical ; l’application de la science médicale, des avancées technoscientifiques, des technologies de l’information et des technologies numériques dans les examens et traitements médicaux ; la construction d’un certain nombre de centres médicaux spécialisés, d’envergure régionale et internationale ; le développement du modèle de médecin de famille...

Xuân Lôc/CVN

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