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| Witold Banka, président de l'AMA. Photo : AFP/VNA/CVN |
"Cette unité a été mise à l'épreuve", a lancé Witold Banka lors de la cérémonie d'ouverture de la sixième Conférence mondiale sur le dopage dans le sport de l'AMA, qui se tient cette semaine à Busan, en République de Corée.
"Récemment, certaines voix ont choisi la confrontation plutôt que la coopération, parlant comme si leurs nations ou institutions étaient au-dessus des autres, comme si eux seuls agissaient avec intégrité", a enchaîné Banka sous les yeux de la présidente du CIO, Kristy Coventry.
Sans les citer, le Polonais vise dans ces propos les États-Unis avec qui les relations sont exécrables depuis l'affaire dite des "nageurs chinois". Vingt-trois de ces nageurs avaient été contrôlés positifs en 2021 à une substance interdite, mais avaient finalement été blanchis par l'AMA trois ans plus tard.
Cette décision, prise juste avant les JO de Paris, avait suscité la colère des États-Unis qui ont décidé en janvier 2025 de ne plus verser leur contribution financière à l'AMA. Le patron de l'antidopage américain, Travis Tygart, très critique envers l'AMA déjà avant cette affaire, multiplie depuis les piques envers l'institution.
De plus, les Enhanced Games, une compétition prévue en mai prochain à Las Vegas où le dopage sera autorisé et encadré, mettent l'AMA à l'épreuve.
"À ceux qui se comportent comme s'ils venaient de systèmes +meilleurs+, qui s'attendant à ce que le monde suive leurs croisades personnelles, nous disons respectueusement mais fermement: non", a déclaré Witold Banka.
"La lutte contre le dopage n'appartient ni à une nation ni à une personne. Restons unis, non pas divisés par les frontières ou l'idéologie, mais unis par la responsabilité", a-t-il dit.
AFP/VNA/CVN



