Ligue des nations : pour la France, garder l'état d'esprit et hausser le niveau en Suède

Sur la lancée de leur succès sur le gong du match aller (2-1), les Françaises doivent garder le même état d'esprit mais améliorer encore leur niveau de jeu contre la Suède, le 2 décembre à Stockholm, pour se hisser sur le podium de la Ligue des nations.

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La Française Delphine Cascarino (gauche) et la Suèdoise Julia Zigiotti Olme lors du match aller à Reims, le 28 novembre.
Photo : AFP/VNA/CVN

Le jeu est toujours aussi peu fluide et les joueuses pas plus inspirées que le mois dernier mais elles ont eu la ressource mentale pour aller arracher la victoire sur la dernière action (90+6), le 28 novembre au match aller.

"On a fait de bonnes choses, il y a des choses à améliorer face à une équipe coriace, il n'y a rien de facile (...), je vous félicite surtout pour votre état d'esprit", a glissé le sélectionneur Laurent Bonadei dans le vestiaire du stade Auguste-Delaune à Reims.

"C'est dans ces moments-là, quand c'est difficile, qu'on voit aussi l'état d'esprit d'un groupe. Il y a une très bonne ambiance dans ce groupe", a-t-il ensuite affirmé devant la presse.

"Jusqu'au bout mes joueuses n'ont rien lâché", a insisté le technicien, soulignant que les précédents retours au vestiaire étaient plutôt "teintées de frustration et de déception".

Avant ce court succès, les Bleues avaient enchainé trois matches sans l'emporter, une première depuis 2018 : en quart de finale de l'Euro (1-1, tab 6-5) et en demi-finale de Ligue des nations (1-0, 1-1).

Terminer à la troisième place de la compétition n'effacera pas la nouvelle désillusion de l'été dans une grande compétition (après celles de la Coupe du monde 2023 et des JO-2024) mais l'équipe de France aura le mérite de finir l'année sur une note positive, avant de se tourner vers les qualifications pour le Mondial-2027.

PPM, "très haut niveau" 

Du positif surtout pour les joueuses du Paris SG qui vivent une saison compliquée en Ligue des champions (4 défaites en 4 matches). En difficulté en club, les deux cadres des Bleues Griedge Mbock et Sakina Karchaoui ont été décisives vendredi soir à Reims.

"Griedge était dans le dur avec toutes ces crispations, surtout en Ligue des champions où (les joueuses du PSG) ont des difficultés. C'est tout un symbole qu'elle marque", a glissé le 28 novembre Bonadei.

Et les Bleues, qui seront 23 à Stockholm après les forfait de Selma Bacha, Marie-Antoinette Katoto et Naomie Feller, compteront de nouveau sur elles le 2 décembre au soir.

Depuis plusieurs matches, Sakina Karchaoui porte le jeu au milieu avec ses compensations, ses courses et ses montées de balles et Griedge Mbock est la patronne de la défense et essentielle dans les (longues) relances.

L'autre élément précieux de l'effectif est la gardienne Pauline Peyraud-Magnin, doyenne du groupe à 33 ans.

Déjà décisive à l'Euro mais aussi le mois dernier face à l'Allemagne en demi-finale de Ligue des nations, elle a de nouveau réalisé un bon match le 28 novembre avec plusieurs arrêts importants.

"Encore une fois, Pauline a montré qu'elle avait un très haut niveau international, qu'elle était en capacité d'être le dernier rempart de cette équipe. Même dans les situations de crise et d'urgence. Elle est là pour ça", a commenté Laurent Bonadei.

Il aura besoin de l'actuelle meilleure joueuse tricolore face aux attaquantes suédoises du calibre de Stina Blackstenius (buteuse le 28 novembre) et de Kosovare Asllani.

AFP/VNA/CVN

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