"J'exhorte les 2 parties à s'arrêter maintenant, d'arrêter les combats maintenant, il n'y a plus de temps à perdre", a-t-il dit à la presse après un entretien avec le président Hosni Moubarak.
Après l'Égypte, il se rendra en Jordanie, en Israël et dans les territoires palestiniens, en Turquie, au Liban, en Syrie et au Koweït. Avant son départ, le chef des Nations unies a reçu le soutien "unanime" du Conseil de sécurité.
Le Caire attend toujours en outre que le Hamas s'engage sur son plan pour un cessez-le-feu. Un émissaire israélien, Amos Gilad, doit se rendre aujourd'hui au Caire pour discuter du plan égyptien.
Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek, président en exercice de l'UE, s'est dit "sceptique" le 14 janvier sur les chances de parvenir "bientôt" à un cessez-le-feu à Gaza.
Sur le terrain, des chars israéliens ont harcelé le 14 janvier des combattants palestiniens à Gaza où l'aviation procédait à d'incessants raids au 19e jour de l'offensive israélienne qui a fait près de 1.000 morts.
De violents combats ont également eu lieu dans le Nord de la bande de Gaza alors que l'aviation israélienne a multiplié les raids dans la matinée contre des cibles sur l'ensemble du territoire contrôlé par le Hamas, y compris dans le centre de Gaza-ville.
Au moins 985 Palestiniens, dont 292 enfants et 95 femmes, ont été tués et plus de 4.500 autres blessés depuis le début de l'offensive, selon un dernier bilan du chef des services d'urgences à Gaza, Mouawiya Hassanein.
"On maintient la pression sur le Hamas en avançant plus profondément dans Gaza-ville et en l'encerclant tout en poursuivant les opérations partout dans la bande de Gaza", a affirmé à l'AFP un haut responsable du ministère israélien de la Défense sous couvert d'anonymat.
Le 14 janvier matin, 9 roquettes et obus de mortier ont été tirés depuis la bande de Gaza en direction d'Israël. Ces tirs n'ont jamais cessé depuis le début de l'offensive israélienne dont le principal objectif est de contraindre le Hamas à y mettre fin, faisant 4 morts dans le Sud d'Israël.
Un bateau affrété par des militants pro-palestiniens a quitté Chypre de nouveau le 14 janvier pour tenter de livrer de l'aide médicale à la bande de Gaza.
Le Spirit of Humanity, un bateau de plaisance de 22 mètres de long battant pavillon grec, transporte plusieurs tonnes de matériel médical (bandages, poches de sang ou encore médicaments).
Le bateau a levé l'ancre dans la matinée, après réparation d'un générateur qui l'avait obligé à regagner l'île lundi quelques heures après avoir appareillé du port de Larnaca.
AFP/VNA/CVN