>> L'Américain Eric Lu remporte le concours international de piano Chopin
>> À Paris, le Centre Pompidou s'offre une dernière fête avant cinq ans de fermeture
![]() |
| Le chanteur et musicien Gaëtan Roussel pose à Paris, le 6 novembre. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Fidèle à ses textes poétiques et à sa voix légèrement rocailleuse, il propose un opus introspectif, plus zen que “Help Myself (Nous ne faisons que passer)” en 2010, tout en restant fidèle à son goût des collaborations, signant notamment deux duos avec Bernard Lavilliers et la jeune révélation Solann.
Pour ce sixième album, Roussel a souhaité revenir à l’essentiel de sa guitare acoustique et à une écriture simple, limpide et mélodique. Il a également voulu explorer de nouvelles rencontres, comme avec les producteurs Marso et Marlon B, tout en privilégiant les mots plutôt que les notes.
Selon lui, la création d’un album complet reste pertinente malgré la consommation croissante de musique en streaming et le succès des playlists. L’artiste considère qu’un disque raconte une histoire et permet à l’auditeur de se l’approprier à sa manière, un aspect qu’il apprécie particulièrement dans les ballades.
Le choix de collaborer avec Solann s’inscrit dans cette démarche de confrontation des univers et des générations. Roussel explique que chanter et écrire avec d’autres artistes enrichit son propre univers sans le diluer, en confrontant des sensibilités et des interprétations différentes.
Les rencontres ont toujours été au cœur de son parcours : né au sein d’un groupe, il a ensuite exploré le travail en solo, la production pour d’autres artistes et l’écriture pour des noms tels que Vanessa Paradis ou Louane. Après plus de 25 ans de carrière, il se donne pour objectif de ne jamais s’ennuyer, et de rester créatif.
Le chanteur se positionne en contraste avec la musique générée par intelligence artificielle, estimant que la dimension humaine et la rencontre avec l’autre restent essentielles dans l’art.
Il cite l’exemple du rappeur Rilès et de sa performance de 24 heures, preuve que le public cherche toujours l’humanité de l’artiste dans ses créations. Pour Roussel, malgré les évolutions technologiques, ce lien reste intact et nécessaire pour la musique d’aujourd’hui.
AFP/VNA/CVN


