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À Buenos Aires en Argentine. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Sur fond d'un imposant dispositif policier, universitaires, hospitaliers, et comme chaque mercredi 17 septembre retraités, se sont réunis aux abords du Parlement, derrière des banderoles "Non au veto !", leurs rangs gonflés par des syndicats et diverses organisations de gauche radicale, a constaté l'AFP.
Les manifestants espèrent des députés pour annuler les vetos récemment apposés par le président Milei à deux textes : un sur une dotation accrue pour l'université publique, l'autre sur "l'urgence pédiatrique" -budgétaire, en fait- pour le plus grand hôpital pédiatrique du pays, le Garrahan (4.700 employés).
Le Parlement peut techniquement annuler un veto présidentiel, en rassemblant une majorité des deux-tiers des deux chambres, comme il l'a fait en août sur une loi de financement du handicap.
Après les députés mercredi 17 septembre, il reviendra au Sénat de débattre des deux vetos dans les prochains jours.
Indépendamment de ces textes, sur des financements à échéance 2025, Javier Milei a présenté dimanche son projet de budget 2026, sans dévier de son cap d'austérité, en vue d'un équilibre budgétaire "non négociable".
Promesses budgétaires "très loin" du compte, ont réagi pour leur part les universités publiques, pour qui le budget annoncé ne fait que "consolider les pertes subies" sur les salaires ou le fonctionnement, et "creuser l'ajustement infligé au système universitaire et scientifique".
Le conseil des universités du pays a estimé que près de 7.300 milliards de pesos (4,9 milliards de dollars) seraient nécessaires pour que l'éducation supérieure "fonctionne normalement", et non les 4.800 milliards de pesos (3,2 milliards USD) promis pour 2026 par Milei.
AFP/VNA/CVN