>>L'économie privée veut contribuer davantage au pays
>>Faire du secteur privé un moteur économique
>>Les investissements privés en très forte croissance
les entreprises investiront plus
chef du Groupe
de consultation
sur l’amélioration
de la compétitivité
et le développement durable
Je pense que le prochain mandat du gouvernement sera plus difficile car le monde fait face à la pandémie de COVID-19 et connait de nombreuses autres mutations. Au Vietnam, le moteur de croissance n’est plus le même qu’avant. Par conséquent, garantir la liberté des affaires des entreprises et créer un environnement commercial sûr, basé sur la l’évolution des rôles et des outils de gestion, est une priorité afin de promouvoir la croissance économique.
Nous pouvons croire que si nous mettons bien en œuvre les propositions du XIIIe Congrès national du Parti, en particulier dans la stratégie 2021-2030, les entreprises et la population investiront beaucoup plus et à plus long terme. Pour atteindre cet objectif, nous devons continuer à éliminer tous les obstacles, à créer les conditions favorables au développement du secteur privé; aider ce secteur à innover, moderniser la technologie et développer les ressources humaines, améliorer la productivité au travail ; encourager le développement
de groupes à fort potentiel et à compétitivité régionale et internationale.
Pour que l’économie connaisse une croissance durable, le pays a besoin de mécanismes permettant la promotion du développement et du renouvellement technologique des entreprises. Afin de devenir un eldorado pour les investisseurs, le Vietnam doit renforcer davantage la protection et l’application des droits de propriété intellectuelle, afin de garantir le libre-cours à la créativité. D’ici 2030, il y aura au moins 2 millions de compagnies privées qui contribueront entre 60% et 65% au PIB national.
de technologies financières
de l’Université d’économie
de Hô Chi Minh-Ville
Avec la présence des sciences et technologies ainsi que la révolution industrielle 4.0, le Vietnam ne peut continuer d’appliquer un ancien modèle de croissance.
Pendant le XIIe mandat (2016-2020), en 2017, le Politburo a promulgué pour la première fois une résolution sur le développement du secteur privé. Je trouve que ce dernier reste dynamique, innovant et continuera à promouvoir son rôle à l’avenir. Pour ce nouveau mandat, le gouvernement a appelé, pour sa part, au développement des start-up, dans l’optique de développer le secteur privé.
Les orientations du nouveau cycle économique, telles que l’innovation et l’économie numérique, doivent également s’appuyer sur le secteur privé. Contrairement au secteur public protégé et soutenu, le secteur privé compte de nouvelles entreprises qui sont obligées de se débrouiller et d’innover. Si Uber et Grab n’étaient pas présents au Vietnam, les taxis traditionnels auraient-ils créé des plate-formes de co-voiturage ? Sans le boom des paiements sans numéraire réalisés par des sociétés financières, les banques offriraient-elles des applications aussi efficaces qu’aujourd’hui ?
de l’environnement
de l’investissement
Nguyên Tri Hiêu, expert bancaire
J’espère que durant le nouveau mandat, le Vietnam continuera à mettre en place les conditions favorables pour que le secteur privé se développe rapidement et durablement.
Nous avons identifié les objectifs spécifiques non seulement pour le XIIIe mandat (2021-2025), mais aussi pour les décennies à venir : d’ici 2025, le Vietnam sera un pays en développement avec une industrie moderne, dépassant le niveau de revenus intermédiaire de la tranche inférieure ; en 2030, il devrait être un pays en développement avec une industrie moderne et des revenus intermédiaires de la tranche élevée ; et en 2045, le Vietnam pourrait devenir un pays développé à revenus élevés.
Les objectifs ci-dessus montrent que le Vietnam a de grandes ambitions pour son développement. Les entreprises jouent un rôle central et sont considérées comme l’un des moteurs clé du développement économique.
Actuellement, les petites et moyennes entreprises (PME) occupent une part importante du secteur privé. Elles contribuent à environ 45% du PIB et 31% des recette budgetaires de l’État, et créent plus de 5 millions d’emplois.
J’attends, sous la direction du Parti, une réforme institutionnelle globale de l’environnement des affaires et des réglementations juridiques, une promotion de la reconversion des entreprises à capitaux publics et du rôle du secteur privé.