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Un opérateur du New York Stock Exchange. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Dow Jones a abandonné 0,41%, l'indice Nasdaq 1,53% et l'indice élargi S&P 500 0,93%.
Le fléchissement de Wall Street a été principalement dû aux "inquiétudes sur un scénario qui verrait Israël et l'Iran s'engager dans un conflit plus large", a commenté Karl Haeling, analyste chez LBBW.
Les pertes ont été contenues, mais les intervenants ne s'en sont pas moins mis "en position défensive", a retenu José Torres, d'Interactive Brokers, dans une note.
Le dollar s'est apprécié, les cours du pétrole ont accéléré et le marché obligataire a joué son rôle de refuge.
Même Boeing, qui a réalisé près de 25 milliards d'USD de chiffre d'affaires dans la défense et le spatial l'an dernier, en a profité.
L'avionneur a ainsi corrigé le décrochage du début de séance, déclenché par une information de l'agence Bloomberg selon laquelle il envisage une augmentation de capitale d'au moins 10 milliards d'USD.
Cette levée de fonds permettrait au constructeur aéronautique de renforcer son bilan, grevé par une série de problèmes opérationnels et une grève qui dure maintenant depuis plusieurs semaines.
Autre bénéficiaire du regain de tension au Moyen-Orient, le secteur de l'énergie a été recherché, d'ExxonMobil (+2,31%) à Chevron (+1,65%).
Des investisseurs en ont profité pour prendre quelques bénéfices au sein du Nasdaq, en particulier chez les géants technologiques, tels Microsoft (-2,33%), Nvidia (-3,66%) ou Broadcom (-2,92%).
Apple les a accompagnés (-2,91%), plombé par un commentaire des analystes de Barclays, selon lesquels la firme à la pomme a réduit ses commande de puces pour iPhone 16 à l'un de ses fournisseurs taïwanais, ce qui indiquerait que la demande pour le nouveau smartphone est moins forte qu'attendu.
Alphabet (+0,74%) a tiré son épingle du jeu, grâce à des achats d'opportunité, le titre ayant reflué de plus de 13% depuis son sommet de début juillet.
Wall Street a peu réagi au début de la grève des dockers des grands ports de l'Est et du Sud des États-Unis.
Pour Karl Haeling, les effets de ce conflit social restent incertains, mais pourraient se révéler inflationnistes si la grève durait.
AFP/VNA/CVN