Voyage triomphal de Barack Obama à Washington

Barack Obama est arrivé le 17 janvier à la gare de Washington, au terme d'un voyage triomphal en train entre Philadelphie (Est) et la capitale, où il sera investi le 20 janvier 44e président des États-Unis.

Malgré un froid glacial, Barack Obama a été acclamé par des milliers d'admirateurs massés le long de la voie. Debout à l'arrière du train, sur la plate-forme d'un wagon bleu nuit des années 1930, le futur président saluait la foule.

À l'étape de Baltimore, quelques 40.000 personnes ont assisté à son discours. "Il nous a envoyé un message stimulant", a dit Michael Williams, resté pendant 6 heures dans le froid avant qu'Obama ne prenne la parole.

"Les gens veulent un changement qui soit positif, a-t-il expliqué. Ces dernières années, nous n'en avons eu aucun. Nous avons bien besoin d'un remontant". "C'est magnifique. Ça me donne envie de faire plus de choses dans ma vie", a expliqué Will Moore, 22 ans, tandis que Nicole Harris, une hôtesse de l'air de 32 ans, a confié être "venue pour voir l'Histoire en marche".

Le futur chef d'État a retrouvé devant les foules venues l'entendre les accents de sa campagne. "Ensemble, nous savons qu'il y a du travail à faire", a-t-il déclaré lors d'une étape à Wilmington (Delaware, Est). "Ensemble, nous savons que l'Amérique se trouve à la croisée des chemins : un pays en guerre et une économie en panne, un rêve américain qui semble s'évaporer".

"Le temps est venu de nous relever une fois encore", a-t-il lancé.

À la gare, Barack Obama a été rejoint par le futur vice-président Joe Biden.

Le convoi d'une dizaine de wagons, remplis de journalistes et d'agents de sécurité, est parti symboliquement de Philadelphie, berceau de la déclaration d'indépendance de 1776 et de la Constitution américaine. M. Obama était accompagné de son épouse Michelle et de ses filles Sasha et Malia.

Avant de prendre place à bord du train, M. Obama s'est dit conscient de l'arrivée de "jours difficiles", en référence à la récession et aux 2 guerres livrées par l'Amérique en Irak et en Afghanistan.

"Rarement dans notre histoire, une génération aura été confrontée à d'aussi importants défis", a-t-il déclaré. Les difficultés peuvent être surmontées "si nous faisons appel à l'esprit qui a renforcé notre démocratie depuis que George Washington a prêté serment", a-t-il dit.

Il a invité ses compatriotes à adopter une "nouvelle déclaration d'indépendance". "Pas simplement dans notre pays, mais dans nos propres vies, (une indépendance vis-à-vis) de l'idéologie et de l'étroitesse d'esprit, des préjugés et du sectarisme", a-t-il dit.

Après Abraham Lincoln, Barack Obama doit marcher hier dans les pas d'un autre de ses modèles : il prendra la parole sur les marches du Lincoln Memorial, où Martin Luther King, le leader noir assassiné, a prononcé en 1963 son fameux discours "I have a dream" sur l'égalité entre noirs et blancs.

Des mesures de sécurité sans précédent sont mises en place dans la capitale américaine pour l'investiture mardi de Barack Obama. Les forces de l'ordre convergent en masse vers Washington pour protéger le premier président noir des États-Unis contre tout risque d'attentat, avec plus de 12.500 soldats et réservistes mobilisés ainsi que de milliers de policiers de la ville et d'autres en provenance de 57 services de police du pays.

Avec 2 millions de visiteurs attendus à Washington, le ministère de la Sécurité intérieure (DHS) considère l'investiture d'Obama comme un événement majeur en termes de risque.

AFP/VNA/CVN

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