"Nous surveillons la situation de très près depuis un moment, en discutant avec les 2 parties, le Pakistan et l'Inde, de la nécessité de gérer les tensions après les attentats de Bombay", a déclaré le porte-parole du département d'État, Sean McCormack.
"Jusqu'à maintenant, les 2 parties ont réussi à le faire", a ajouté le porte-parole. "Nous avons vu qu'il y avait un certain degré de coopération entre les 2 parties".
M. McCormack a également appelé les 2 parties à échanger davantage d'informations et approfondir leur coopération dans l'enquête sur les attaques de Bombay qui ont fait 174 morts, dont 9 assaillants, du 26 au 29 novembre.
"Nous en avons vu. Nous voudrions en voir davantage", a-t-il noté.
Le chef de l'armée indienne a déclaré mercredi que le Pakistan avait déployé des soldats le long de sa frontière avec l'Inde et affirmé que ses troupes étaient prêtes à un éventuel conflit.
"Nous sommes au courant du fait que certaines troupes (pakistanaises) se sont dirigées vers l'est (à la frontière indienne). C'est arrivé. Elles sont venues vers l'est, à la frontière orientale du Pakistan avec l'Inde", a déclaré le général Deepak Kapoor, lors d'une conférence de presse.
L'Inde avait auparavant déployé des soldats le long de sa frontière occidentale avec le Pakistan dans le cadre de "manoeuvres militaires hivernales routinières".
Les relations entre l'Inde et le Pakistan, qui se sont fait 3 fois la guerre depuis leur indépendance les 14 et 15 août 1947, se sont beaucoup détériorées depuis les attaques de Bombay, imputées par New Delhi au Lashkar-e-Taïba, un groupe islamiste armé clandestin pakistanais soutenu par des officines de l'État pakistanais.
AFP/VNA/CVN