"Les discussions autour des projets de partenariat algéro-français relevant des secteurs comme l'énergie, l'automobile, les matériaux de construction et l'industrie pharmaceutique, avancent bien et beaucoup de difficultés ont été levées", ont souligné MM. Benmeradi et Raffarin, au cours d'un point de presse commun à l'issue d'une séance de travail regroupant des opérateurs économiques des deux pays. "L'aboutissement de ces discussions permettrait la création de plus de 20.000 emplois directs et indirects", ont-ils précisé.
Parmi les projets discutés lors de cette seconde visite en Algérie de M. Raffarin, il y a notamment celui entre le groupe pétrolier français Total et le groupe Sonatrach (Société nationale des hydrocarbures d'Algérie), avait annoncé samedi dernier M. Benmeradi à l'APS.
Ce projet porte sur la création d'une usine de vapocraquage d'éthane dans la zone industrielle d'Arzew (Oran, grande ville de l'Ouest d'Algérie), en plus d'un projet pour l'implantation en Algérie d'une deuxième usine de fabrication de médicaments du français Sanofi-Aventis.
Les deux parties ont également discuté du projet de renforcement de la présence en Algérie du Cimentier Lafarge, qui veut porter sa production, de ciment en Algérie à 2 millions de tonnes/an.
M. Benmeradi avait évoqué, par ailleurs, un accord entre le groupe agroalimentaire Bretagne International et l'Institut technique des élevages (ITE) pour le développement de la filière laitière en Algérie.
M. Benmeradi avait également parlé du projet du constructeur français Renault pour l'installation en Algérie d'une usine de fabrication de véhicules, ainsi que le partenariat entre le français Alstom et Ferrovial pour la construction d'une unité de fabrication de rames de tramways à Annaba.
Par ailleurs, le président algérien Abdelaziz Bouteflika a reçu, le 21 février à Alger, Jean-Pierre Raffarin.
XINHUA/VNA/CVN