>>Nucléaire iranien : poursuite des négociations, avant le retour des ministres
Les pourparlers doivent s'intensifier le 2 juillet avec les arrivées des ministres français Laurent Fabius et chinois Wang Yi, ainsi que de la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, tandis que le chef de l'AIEA, l'agence atomique des Nations unies, est attendu à Téhéran.
Dans des termes quasiment identiques, MM. Kerry et Zarif, les deux principaux acteurs dans ce dossier, ont assuré mercredi 1er juillet que des "progrès" justifiaient une poursuite des pourparlers au-delà de la date butoir initiale du 30 juin.
"Nous travaillons très, très dur, et nous sommes confrontés à des questions très difficiles, mais nous pensons que nous faisons des progrès et c'est pourquoi nous allons continuer à travailler", a déclaré M. Kerry lors d'un point-presse devant le palais Coburg, où ont lieu les discussions. "Nous avons fait des progrès et nous continuerons de faire des progrès", a aussi souligné M. Zarif un peu plus tôt.
Signe d'une légère détente, l'Iran a annoncé le 2 juillet avoir récupéré 13 tonnes d'or faisant partie de ses réserves bloquées dans le cadre des sanctions internationales, après un accord conclu en marge des négociations à Vienne.
L'Iran et les puissances du P5+1 (Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) se sont donné jusqu'au 7 juillet au moins, pour parvenir à un accord final dans le dossier. Mais MM. Kerry et Zarif ont tous deux rappelé que les négociations achoppaient toujours sur des points cruciaux.
"Résoudre les différends"
Parallèlement aux efforts diplomatiques déployés dans la capitale autrichienne, Yukiya Amano, le chef de l'AIEA, doit rencontrer le 2 juillet les autorités iraniennes au plus haut niveau, afin d'"accélérer la résolution des questions toujours en suspens".
L'agence onusienne sera en effet un des acteurs clés en cas d'un accord, qui placerait le programme nucléaire iranien sous étroit contrôle international, en échange d'une levée des sanctions.
Dans son rapport mensuel sur la mise en œuvre par l'Iran de l'accord intérimaire déjà conclu en 2013 avec les grandes puissances, l'AIEA a constaté que Téhéran respectait globalement ses engagements.
"Jusque là les Iraniens remplissent le contrat", a résumé une source diplomatique occidentale.
Le chef de la diplomatie américaine John Kerry (gauche) et son homologue iranien Mohammad Javad Zarif à Vienne en Autriche, le 1er juin. Photo : AFP/VNA/CVN |
Les pourparlers doivent s'intensifier le 2 juillet avec les arrivées des ministres français Laurent Fabius et chinois Wang Yi, ainsi que de la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, tandis que le chef de l'AIEA, l'agence atomique des Nations unies, est attendu à Téhéran.
Dans des termes quasiment identiques, MM. Kerry et Zarif, les deux principaux acteurs dans ce dossier, ont assuré mercredi 1er juillet que des "progrès" justifiaient une poursuite des pourparlers au-delà de la date butoir initiale du 30 juin.
"Nous travaillons très, très dur, et nous sommes confrontés à des questions très difficiles, mais nous pensons que nous faisons des progrès et c'est pourquoi nous allons continuer à travailler", a déclaré M. Kerry lors d'un point-presse devant le palais Coburg, où ont lieu les discussions. "Nous avons fait des progrès et nous continuerons de faire des progrès", a aussi souligné M. Zarif un peu plus tôt.
Signe d'une légère détente, l'Iran a annoncé le 2 juillet avoir récupéré 13 tonnes d'or faisant partie de ses réserves bloquées dans le cadre des sanctions internationales, après un accord conclu en marge des négociations à Vienne.
Le secrétaire d'État américain John Kerry s'apprête aux journalistes à l'extérieur de son hôtel viennois, le 1er juillet. Photo : AFP/VNA/CVN |
L'Iran et les puissances du P5+1 (Chine, États-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie et Allemagne) se sont donné jusqu'au 7 juillet au moins, pour parvenir à un accord final dans le dossier. Mais MM. Kerry et Zarif ont tous deux rappelé que les négociations achoppaient toujours sur des points cruciaux.
"Résoudre les différends"
Parallèlement aux efforts diplomatiques déployés dans la capitale autrichienne, Yukiya Amano, le chef de l'AIEA, doit rencontrer le 2 juillet les autorités iraniennes au plus haut niveau, afin d'"accélérer la résolution des questions toujours en suspens".
L'agence onusienne sera en effet un des acteurs clés en cas d'un accord, qui placerait le programme nucléaire iranien sous étroit contrôle international, en échange d'une levée des sanctions.
Dans son rapport mensuel sur la mise en œuvre par l'Iran de l'accord intérimaire déjà conclu en 2013 avec les grandes puissances, l'AIEA a constaté que Téhéran respectait globalement ses engagements.
"Jusque là les Iraniens remplissent le contrat", a résumé une source diplomatique occidentale.
AFP/VNA/CVN