"Les actes adoptés durant le sommet reflètent le consensus des dirigeants sur les problèmes majeurs tels que l'économie, la finance et le développement mondiaux. Ces documents exposent les directives de la future coopération entre les pays," a commenté le président chinois Hu Jintao, lors d'une conférence de presse conjointe après le sommet.
Les dirigeants ont également convenu d'approfondir les échanges et la coopération dans les domaines de l'industrie, du commerce, des sciences et technologies et de l'agriculture, a rappelé M. Hu. "Nous avons convenu d'organiser l'année prochaine en Inde le prochain sommet du BRICS," a-t-il fait savoir.
La présidente brésilienne Dilma Rousseff a révélé, lors de la conférence de presse, que les pays du BRICS renforceraient leur coordination et multiplieraient les dialogues.
Le président russe Dmitri Medvedev a indiqué que le mécanisme des BRICS était "unique" en raison de leur puissance économique, de leur influence politique et de leur potentiel de développement.
Les cinq pays partagent la même position sur la réforme du système financier international, la réforme de la Banque mondiale et sur d'autres sujets tels que la fluctuation des prix des produits agricoles, a-t-il fait savoir, ajoutant que le consensus trouvé pendant le sommet sera présenté lors du sommet du G20, prévu en novembre en France.
Le Premier ministre indien Manmohan Singh a noté que le mécanisme des BRICS avait aidé à promouvoir la reprise économique mondiale et revêt une grande importance pour assurer cette reprise.
En ce qui concerne la conférence sur le changement climatique, prévue en décembre à Durban, le président sud-africain Jacob Zuma a déclaré souhaiter que cette prochaine conférence aboutisse à un accord légalement contraignant et consolide les efforts mondiaux dans la lutte contre l'aggravation de la situation climatique.
Déclaration de Sanya
Les dirigeants de la Chine, du Brésil, de la Russie, de l'Inde et de l'Afrique du Sud ont rendu public le 14 avril matin à Sanya une déclaration conjointe à l'issue de la clôture du sommet, soulignant qu'il fallait éviter le recours à la force pour résoudre les troubles régionaux.
Les cinq pays se sont engagés à poursuivre leur coopération au sein du Conseil de sécurité des Nations unies concernant la question libyenne et ont appelé les parties concernées à résoudre leurs différends par le biais de moyens pacifiques et du dialogue. Ils ont également exprimé leur soutien à l'Initiative du Comité ad hoc de haut niveau de l'Union africaine sur la Libye, ajoutant que l'ONU et les organisations régionales devaient jouer leur rôle de manière appropriée.
Les pays ont réaffirmé la nécessité d'une réforme générale de l'ONU, y compris du Conseil de sécurité, visant à rendre l'organisation "plus efficace, performante et représentative" afin de mieux relever les défis mondiaux actuels.
XINHUA/VNA/CVN