Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a proposé pour sa part la mise en place d'un "mécanisme financier régional" au profit des opposants, à l'ouverture de la première réunion du Groupe de contact sur la Libye.
Cette réunion se tient sous la co-présidence de la Grande-Bretagne et du Qatar, et en présence du secrétaire général de l'ONU. "Il est essentiel que nous parlions d'une seule voix", a assuré M. Ban, alors que des divergences sont apparues parmi les alliés occidentaux sur la stratégie à adopter face à la situation en Libye. "La situation humanitaire continue à se dégrader. Près d'un demi-million de personnes ont quitté le pays depuis le début de la crise (...) et il y a quelque 330.000 déplacés dans le pays", a ajouté le chef de l'ONU.
Le 12 avril à Alger, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz, a souligné la détermination de l'Union africaine (UA) à parvenir à un cessez-le-feu en Libye en vue de "préserver l'intérêt suprême du peuple libyen" et lui permettre de sortir d'une situation dramatique, a rapporté l'agence de presse APS. "Nous sommes déterminés à atteindre cet objectif (cessez-le- feu) pour préserver l'intérêt suprême du peuple libyen", a déclaré M. Ould Abdel Aziz au terme d'entretiens entre le président algérien Abdelaziz Bouteflika, et les membres de la délégation du comité de l'UA sur la Libye.
Outre le président mauritanien, la délégation est composée du président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, du ministre ougandais des Affaires étrangères, Henri Oryem Okello, et du président de la Commission de l'UA, Jean Ping.
AFP-XINHUA/VNA/CVN