Le commissaire à l'Énergie, Gunther Oettinger, a donné son aval et a annoncé une conférence de presse le 25 mai à 0930 GMT à Bru-xelles.
Le compromis approuvé par le groupe des régulateurs européens dans le domaine de la sûreté nucléaire (Ensreg) dissocie la sûreté des centrales face aux risques de catastrophe ou d'accident, et leur sécurité face à des actes terroristes ou des sabotages.
Il prévoit des tests de sûreté très poussés pour vérifier la résistance des centrales nucléaires de l'UE à des catastrophes naturelles, comme les séismes et les inondations, ainsi que "les conséquences de tout type d'accident d'origine humaine ou naturelle", selon une source diplomatique.
Mais les régulateurs ont souligné dans leur projet de déclaration n'avoir aucune compétence pour les questions liées à la sécurité contre le terrorisme.
Le compromis propose donc "la constitution d'un groupe de travail composé par des experts des États et des représentants de la Commission" dont le format, le mandat et les méthodes de travail doivent encore être arrêtés.
Les dirigeants de l'UE ont demandé aux régulateurs de s'entendre sur les critères des tests à mener pour contrôler la résistance des installations nucléaires de l'UE, dont les 143 réacteurs en activité, afin de limiter les risques d'un accident comme celui de Fukushima au Japon.
AFP/VNA/CVN