"Nous avons pu élaborer ensemble une déclaration importante qui aidera à mettre en oeuvre les accords (de réconciliation) du Caire" , a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov qui a reçu à Moscou des délégués palestiniens.
"Dans ce texte, nous exprimons notre fidélité à l'accord du Caire" , a de son côté déclaré Azzam al-Ahmad lors de cette rencontre devant des journalistes.
"Le président palestinien Mahmoud Abbas m'a téléphoné le 22 mai pour nous remercier d'avoir mis à disposition un lieu pour cette rencontre si utile" à laquelle ont participé notamment un haut responsable du Fatah Azzam al-Ahmad et le numéro deux du Bureau politique du Hamas Moussa Abu Marzouq, a ajouté M. Lavrov.
Selon Moustapha Barghouti, membre du Conseil législatif palestinien, Moscou est ainsi devenu "un co-sponsor" de la réconciliation palestinienne. "Nous avons eu une très bonne, très bonne rencontre" , a-t-il dit.
M. Lavrov "estime que la meilleure réponse à ces critiques est d'aller vite de l'avant pour mettre en œuvre l'accord du Caire" , selon ce négociateur palestinien.
La délégation palestinienne effectue une visite de trois jours à Moscou, quelques semaines après l'accord de réconciliation conclu entre le Fatah de M. Abbas et le Hamas.
Cet accord, condamné par Israël, a été salué par la Russie, membre du Quartette pour le Proche-Orient aux côtés des États-Unis, de l'Union européenne et de l'ONU.
Les Palestiniens ne proclameront pas unilatéralement leur indépendance, a déclaré le 24 mai un responsable du Fatah, assurant par ailleurs que Moscou voyait d'un bon œil leur initiative de faire reconnaître l'État palestinien par l'ONU sur les lignes de 1967.
"Nous ne prévoyons pas de proclamer l'indépendance unilatéralement" , a déclaré ce responsable du mouvement du président Mahmoud Abbas lors d'une conférence de presse à Moscou.
AFP/VNA/CVN