Les points de vue exprimés ont tous souligné l'importance d'une protection sociale de base afin de protéger les populations contre l'extrême pauvreté et l'exclusion économique. Ces discussions se sont basées sur un rapport de la CESAP expliquant que les pays en développement pouvaient se permettre de fournir une protection sociale minimale à tous. Selon l'étude de la CESAP intitulée "La promesse de la protection" , un forfait de base universel de protection sociale ne coûte pas plus de 3% du revenu national brut (RNB) et il est abordable à pratiquement n'importe quel stade de développement économique. "La protection sociale n'est pas un coût" , a déclaré la secrétaire exécutive de la CESAP, Noeleen Heyzer, à la table ronde ministérielle organisée sur le sujet. "C'est un investissement et une politique économique intelligente" .
Mme Heyzer a également souligné que la protection sociale était une question de droit et d'obligation sociale de l'État. "Il s'agit d'un contrat social avec nos populations" , a-t-elle commenté.
Selon la CESAP, la protection sociale ne doit pas être considérée uniquement comme une "allocation", mais comme un ensemble de conditions qui aident les plus vulnérables à sortir de la pauvreté et de l'exclusion.
Soixante pays de la région Asie-Pacifique participent à la session annuelle de la CESAP, qui a débuté le 19 mai et se poursuivra jusqu'au 25 mai.
XINHUA/VNA/CVN