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Ces accusations, après un cessez-le-feu scellé entre le gouvernement et les insurgés le 5 septembre pour mettre fin à cinq mois de combats qui ont fait plus de 2.700 morts, interviennent au lendemain d'une passe d'armes entre Kiev et Moscou sur les intentions réelles de chaque camp.
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| Des colonnes de fumée s'élèvent près de l'aéroport de Donetsk soumis aux tirs d'artillerie de l'armée ukrainienne et des rebelles, le 14 septembre. |
"Les actes des terroristes menacent la mise en œuvre du plan de paix du président ukrainien", Petro Porochenko, a déclaré le porte-parole militaire ukrainien, Volodymyr Poliovy, affirmant que les rebelles attaquaient des postes de contrôle de l'armée.
Le porte-parole a étayé ses accusations en citant les déclarations d'un chef séparatiste, Boris Litvinov, qui a assuré dimanche 14 septembre, selon l'agence de presse russe Interfax, que les deux représentants des insurgés ayant signé l'accord sur la trêve n'agissaient qu'en qualité d'"observateurs" et non de participants directs au processus.
Intense duel d'artillerie
Dimanche 14 septembre, des journalistes de l'AFP ont été témoins d'un intense duel à l'artillerie lourde, jusqu'à une vingtaine de tirs par minute, du côté de l'aéroport de Donetsk, installations sous contrôle des forces armées ukrainiennes.
Une énorme fumée noire obscurcissait le ciel à proximité.
Tandis que les séparatistes tiraient à partir des zones d'habitation, les forces armées ukrainiennes ripostaient de l'aéroport.
La mairie de Donetsk, qui a qualifié la situation de "critique", a indiqué dimanche soir 14 septembre que les bombardements avaient fait des victimes au sein de la population, sans plus de détails pour le moment.
AFP/VNA/CVN