Dans une rue détruite de Homs, le 31 janvier en Syrie. |
Alors que le conflit en Syrie s'apprête à entrer dans sa 4e année, les violences, qui ont déjà fait plus de 136.000 morts, ne montrent aucun signe de répit et le sort des nouvelles négociations entre régime et opposition prévues le 10 février à Genève reste inconnu.
Le 6 février, les rebelles ont lancé un assaut contre la prison centrale d'Alep (Nord), la deuxième du pays, libérant des centaines de détenus, selon une ONG. Ailleurs à Alep, le régime poursuivait ses raids aux barils d'explosifs qui ont tué plus de 250 personnes en 5 jours.
Considérée comme "la capitale de la révolution" contre le régime de Bachar al-Assad, la ville centrale de Homs a fait l'objet d'un accord entre le gouverneur Talal Barazi et le coordinateur résident de l'ONU, Yaacoub Helou, "garantissant la sortie imminente des civils innocents de la vieille ville (...) et l'entrée d'aides humanitaires pour les civils qui ont choisi de rester", selon l'agence officielle SANA.
L'ONU a confirmé cet accord qui "va permettre de fournir une aide vitale à quelque 2.500 civils".
Aucune indication officielle n'a été donnée sur la date d'entrée en vigueur de cet accord, qui serait le premier geste humanitaire du régime depuis la fin du premier round de négociations fin janvier à Genève sous l'égide du médiateur international Lakhdar Brahimi.
AFP/VNA/CVN