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| Des policiers à Paramaribo, la capitale du Suriname, le 23 janvier 2024. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
"Dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 décembre, une personne de sexe masculin a tué (...) quatre adultes et cinq enfants à l'aide d'un objet tranchant. Un sixième enfant et un adulte ont été grièvement blessés et ont été transportés" à l'hôpital, a expliqué la police dans un communiqué.
Les policiers, arrivés sur les lieux, ont "dû faire usage de leur arme à feu au cours de l'interpellation du suspect", celui-ci les ayant attaqués "avec un objet tranchant", d'après la même source.
"Il a été blessé par balle aux jambes. Il a également été évacué en ambulance vers les Urgences pour recevoir des soins médicaux et se trouve sous surveillance policière", selon la police.
Âgé de 48 ans, l'homme, qui souffrait de troubles mentaux, a tué quatre de ses enfants, âgés de 5 à 15 ans, et cinq habitants du quartier, âgés de 7 à 80 ans, a précisé le chef de la police Melvin Pinas, au média Star Nieuws.
Les deux personnes qui ont été hospitalisées avec des blessures par arme blanche sont la fille de 16 ans du suspect et un voisin de 72 ans, selon M. Pinas.
L'homme avait eu affaire à la police "il y a un an pour des violences domestiques (...) Nous, à la police, allons enquêter et déterminer quelles informations nous pouvons fournir au public concernant des cas et des situations similaires", a déclaré M. Pinas à Sun Web TV.
Dans l'après-midi, plusieurs ministres et députés se sont rendus dans la zone où les membres de la famille et les voisins se sont réunis.
Nombreux "signaux d'alerte"
"C'est terrible, je suis choqué et je me sens impuissant. Des personnes sont parties. Des voisins sont venus offrir leur aide et l'ont payée de leur vie (...) Nous ne voyons cela qu'au cinéma, dans d'autres pays, et nous avions espéré être épargnés. Nous devons porter le deuil avec la famille (...) Nous avons de nombreux signaux d'alerte et nous devons y travailler ensemble", a déclaré sur place le ministre de la Justice et de la Police, Harish Monorath.
Le cabinet de la présidence a diffusé une déclaration officielle soulignant que "la cheffe de l'État Simon Geerlings-Simons déplore la perte tragique de vies humaines, parmi lesquelles des enfants".
"Ce drame nous touche en tant que nation à une période où nous avons célébré Noël ensemble et nous nous préparons au passage à la nouvelle année - un temps qui devrait justement être placé sous le signe de la solidarité et de l'espoir", a commenté le présidente.
"Le gouvernement du Suriname assure que l'aide et l'accompagnement professionnels des instances compétentes seront disponibles pour les proches des victimes. Il a également été décidé que le gouvernement prendrait en charge les frais des funérailles, en signe de solidarité et de compassion", selon le communiqué.
La présidence annonce en outre que Dick Schoof, le Premier ministre des Pays-Bas, l'ancienne puissance coloniale, qui avait effectué une visite au Suriname en novembre, "lui a personnellement exprimé sa sympathie envers le peuple surinamais".
AFP/VNA/CVN



