![]() |
Dans une rue à Juba, au Soudan du Sud. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
À la suite d'informations faisant état ce soir de la détention du premier vice-président Riek Machar, la Mission des Nations unies au Soudan du Sud (MINUSS) appelle toutes les parties à faire preuve de retenue et à respecter l'accord de paix revitalisé, a déclaré Nicholas Haysom, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU au Soudan du Sud et chef de la MINUSS, dans un communiqué publié dans la nuit de mercredi 26 à jeudi 27 mars.
M. Haysom a averti que les modifications unilatérales apportées à cet accord par les parties prenantes, qui mettent en péril les gains durement acquis au cours des sept dernières années, risquent de ramener le pays à un état de guerre.
Reath Muoch Tang, président par intérim du Comité national des relations extérieures du Mouvement populaire de libération du Soudan en opposition (SPLM-IO), a condamné l'arrestation, qui selon lui constitue une violation de l'accord de paix de 2018 qui a formé le gouvernement d'unité.
M. Tang a indiqué que le ministre de la Défense et le chef de la sécurité nationale faisaient partie du convoi qui a remis un mandat d'arrêt à M. Machar, ainsi que plus de 20 véhicules lourdement armés qui sont entrés de force dans sa résidence.
"Ses gardes du corps ont été désarmés et un mandat d'arrêt lui a été délivré sous des chefs d'accusation peu clairs", a affirmé M. Tang dans un communiqué, qualifiant l'arrestation de violation de la Constitution et de l'accord de paix de 2018, car aucune procédure légale, telle que la levée de son immunité, n'a été suivie.
La MINUSS a signalé que des efforts diplomatiques intensifs étaient en cours pour trouver une solution pacifique.
Xinhua/VNA/CVN