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Un patient infecté par le virus du mpox à Kamituga, en RDC. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Mi-mai, les autorités sanitaires avaient fait état de 11 morts et plus de 2.045 cas recensés dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.
Tous les 16 districts de Sierra Leone recensent désormais des cas de mpox, selon les autorités sanitaires, qui annoncent avoir augmenté les capacités d'accueil des patients en créant plusieurs centaines de lits supplémentaires.
"Nous avons transformé un centre d'entraînement de la police à Freetown pour permettre l'installation de 400 lits pour accueillir des patients en phase de traitement", a expliqué à la presse le responsable en charge de la lutte anti-mpox, le docteur Mustapha Jalloh, lors d'une visite jeudi d'un centre de traitement.
Cinquante lits supplémentaires ont également été mis en place et financés par l'ONG Médecins sans frontières (MSF) à Calaba Town, une banlieue déshéritée en périphérie de Freetown, a précisé M. Jalloh.
En réponse à l'augmentation des cas de mpox, le gouvernement a depuis février ouvert six centres de traitement dans la capitale pour améliorer la prise en charge des patients.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a récemment fourni de l'équipement de protection (masques, gants, bottes) pour ces centres.
Le mpox, causé par un virus de la même famille que celui de la variole, se manifeste principalement par une forte fièvre et l'apparition de lésions cutanées, dites vésicules.
Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains.
Elle a commencé en 2022 à s'étendre dans le reste du monde, notamment dans des pays développés où le virus n'avait jamais circulé.
L'OMS a déclenché son plus haut niveau d'alerte en 2024 pour cette épidémie.
AFP/VNA/CVN