>> Plus de 50.000 personnes vaccinées contre le mpox en RDC et Rwanda
>> L'Angola signale le premier cas de Mpox
>> Mpox : l'OMS maintient son plus haut niveau d'alerte
Un patient atteint de la variole du singe reçoit des soins dans un centre médical de la province du Sud-Kivu, République démocratique du Congo, le 31 août 2024. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Cependant, les cas confirmés représentent une partie des cas suspects, a noté l'OMS, qui avait précédemment indiqué qu'un nombre significatif de cas suspects restent non testés et "ne sont donc jamais confirmés" dans des pays comme la République démocratique du Congo (RDC), en raison d'une capacité diagnostique limitée.
L'épidémie en cours est alimentée par plusieurs variants du virus, notamment le variant Clade Ib, qui se propage principalement en RDC et dans les pays voisins, a indiqué l'OMS dans son dernier rapport.
Des cas importés liés aux voyages et dus au variant Clade Ib ainsi que des transmissions secondaires ont également été détectés en dehors de l'Afrique, a précisé l'OMS, notant que les cas importés concernaient des adultes ayant voyagé pendant leur période d'incubation ou présentant des symptômes précoces, et qui ont été diagnostiqués à leur arrivée dans le pays.
Ce variant, détecté dans la province orientale du Sud-Kivu en RDC, est estimé être apparu vers la mi-septembre 2023, selon un précédent rapport de l'OMS.
Les cas de Mpox liés aux voyages soulignent les défis posés par les capacités de surveillance entre les pays, notamment les contraintes de ressources et l'accès limité aux tests de diagnostic, a averti l'OMS. Elle a exhorté les Etats membres à maintenir et à renforcer la surveillance de la variole du singe afin d'améliorer la détection et la déclaration des cas.
L'OMS a déclaré en août 2024 que le mpox, anciennement appelé variole du singe, constituait une urgence de santé publique de portée internationale, tirant la sonnette d'alarme quant à la potentielle transmission accrue de la maladie à l'échelle mondiale.
La déclaration de l'OMS intervient après que le CDC Afrique (Centre africain de contrôle et de prévention des maladies) a estimé que l'épidémie de mpox en cours constituait une urgence de santé publique pour le continent. Selon l'agence de santé de l'Union africaine, le nombre de nouveaux cas de mpox signalés en 2024 représente une augmentation de 160% par rapport à la même période en 2023.
Xinhua/VNA/CVN