>>Un SMS évoque des "armes", trois nouvelles interpellations
Des fleurs le 17 juillet sur la Promenade des Anglais à Nice en hommage aux victimes de l'attaque terroriste. |
"Les quatre baromètres précédents de l’Ifop, réalisés entre les 8 janvier 2015 et 5 janvier 2016, indiquaient qu’à peu près un Français sur deux avait confiance dans le gouvernement", rappelle le quotidien conservateur.
Qelque 99% des personnes interrogées jugent d'autre part que la menace terroriste est élevée en France ("très" pour 61% et "plutôt" pour 38%). Et un Français sur deux (50%) pense que malgré "une attaque terroriste sans précédent", le pays n'a "pas basculé véritablement dans une situation de guerre".
Pour lutter contre le terrorisme, un Français sur deux souhaite que l'état d'urgence soit "renforcé". Et une large majorité (81%) serait prête "à accepter davantage de contrôles et une certaine limitation de (ses) libertés".
Pour les personnes interrogées, les autorités, par rapport à la menace terroriste, n’en font "pas assez", s’agissant des peines prononcées contre les membres des réseaux et des cellules terroristes (88%), s’agissant des moyens juridiques accordés aux forces de police et aux services de renseignement (77%), ou en matière d’effectifs des forces de l’ordre (69 %).
"À situation exceptionnelle, réponses exceptionnelles", explique au journal Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’Ifop. "L’attentat de Nice a profondément marqué les esprits et renforcé des opinions préexistantes selon lesquelles la France, en guerre face à des ennemis déterminés, devait s’autoriser des mesures que les autorités n’avaient pas envisagées jusqu’alors", ajoute-t-il
Enfin, les Français dans leur ensemble manifestent leur confiance (84%) aux forces de police, de gendarmerie et aux services de renseignement, "une proportion importante qui n’a que peu bougé depuis janvier 2015 et l’attentat contre Charlie Hebdo", souligne Le Figaro.
Enquête réalisée en ligne du 15 au 16 juillet, auprès de 1.000 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.