>>Perquisitions après l'enquête d'un détective privé
>>Le vol MH17 abattu par un missile BUK tiré d'une zone de l'Est de l'Ukraine
Des soldats prorusses passent à proximité d'un mémorial aux victimes du vol MH17, le 17 juillet, sur le lieu du crash près du village de Grabove. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Une soixantaine de locaux ont tenu une cérémonie sur la petite place du village de Petropavlivka, où une partie des cadavres et des objets personnels des passagers du vol sont tombés en 2014.
Quelques jeunes du village, situé sur le territoire sous contrôle des rebelles pro-russes, ont également confectionné des avions en papier en mémoire des enfants disparus dans la tragédie.
"Quelques proches des gens tués nous ont téléphoné et nous ont demandé de retrouver les objets qui avaient de la valeur pour eux, comme par exemple les jouets qui appartenaient aux enfants" et de les leur envoyer, explique la responsable du village, Natalia Volochina.
"Nous nous attendions à ce que les familles des victimes viennent pour la cérémonie, mais apparemment les autorités ukrainiennes leur ont fait peur en leur disant que c'était dangereux ici", ajoute-t-elle.
Les habitants du village continuent selon elle de trouver dans les forêts avoisinantes de petits débris du Boeing 777 qui reliait Amsterdam à Kuala Lumpur, qui s'est écrasé le 17 juillet 2014, tuant tous les passagers et les membre de l'équipage.
Une cérémonie doit avoir lieu dimanche aux Pays-Bas, d'où étaient originaires la plupart des victimes.
D'après une enquête internationale, coordonnée par le Bureau néerlandais d'enquête pour la sécurité (OVV), l'avion avait été abattu par un missile sol-air de type BUK de fabrication russe depuis une zone tenue par les séparatistes prorusses. Les rebelles nient toute responsabilité et accusent en retour les forces ukrainiennes, également équipées de ce type de missile.
Le président ukrainien Petro Porochenko a assuré dimanche 17 juillet que "les auteurs de cette tragédie seront châtiés". "Avec nos partenaires, nous faisons tout ce qui est possible pour amener les fautifs devant la justice", a-t-il ajouté.