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Il n'existe à ce stade aucun vaccin ni antiviral contre le Zika, transmis principalement par des moustiques Aedes aegypti mais qui peut aussi se transmettre sexuellement. |
La pandémie actuelle sur le continent latino-américain ne peut pas être contenue par les moyens existants de contrôle, concluent également ces scientifiques britanniques de l'Imperial College à Londres, dont les travaux paraissent jeudi 14 juillet dans la publication américaine Science.
Les chercheurs soulignent le grand nombre de zones d'ombre qui subsistent sur ce virus,-responsable de cas de malformations congénitales chez les nourrissons-, et d'autres de la même famille, comme la dengue.
Il n'existe à ce stade aucun vaccin ni antiviral contre le Zika, transmis principalement par des moustiques Aedes aegypti mais qui peut aussi se transmettre sexuellement. Le Brésil est particulièrement touché, avec plus de 1,5 million de personnes infectées.
Selon le modèle mathématique utilisé, la prochaine épidémie du virus Zika ne devrait pas se produire avant au moins dix ans mais de petites flambées sont possibles entre temps.
"Nos analyses suggèrent que la propagation de l'infection par le Zika ne peut pas être contenue et que l’épidémie s'éteindra d'elle-même dans les deux à trois ans", explique le professeur Neil Ferguson, de la faculté de santé publique de l'Imperial College, principal auteur de ces travaux.
"Cette étude exploite toutes les données disponibles pour comprendre comment cette épidémie va évoluer, ce qui permet d'évaluer la menace", ajoute-t-il.
Étant donné que le virus ne peut pas infecter la même personne deux fois grâce au système immunitaire qui produit des anticorps, l'épidémie atteint un stade où il y a trop peu de personnes n'ayant pas encore été infectées pour que la transmission se poursuive, expliquent ces chercheurs.
C'est la raison pour laquelle une nouvelle épidémie de grande ampleur ne peut pas redémarrer avant au moins dix ans, quand une nouvelle génération n'aura pas encore été exposée au Zika.
Cette évolution est similaire à celle observée pour d'autres épidémies dont celle du chikungunya, un virus similaire au Zika, pour laquelle on a pu observer des flambées explosives suivies de longues périodes avec seulement quelques cas.