>>Attentat de Nice : l’ASEM condamne les «attaques terroristes haineuses et lâches»
Beaucoup de messages sur papier et des fleurs sont déposés au sol non loin de la tragédie qui a eu lieu sur la Promenade des Anglais, Nice. |
Photo : AP/VNA/CVN |
Dès 11h00 locale (15h00 GMT), souvent en famille, des anonymes sont venus déposer des fleurs, des bougies ou des peluches au pied du drapeau tricolore en berne jusqu'à la fin du deuil national lundi 18 juillet.
Une minute de silence a été observée, puis quelques responsables politiques ont témoigné de leur solidarité avec le peuple français dont une importante communauté est installée au Québec.
"Il faut se tenir debout, il faut continuer à aller à des rassemblements", a assuré la ministre québécoise des Relations internationales, Christine St-Pierre qui a déposé une gerbe de fleurs blanches et bleues sur le parterre du consulat.
Le ministre canadien de la Famille, Jean-Yves Duclos a aussi appelé à ne pas céder à la peur.
"On vient atteindre la France au plus profond de sa valeur, c'était une attaque envers la France", a dénoncé Romain Vignol, jeune étudiant français à l'université Laval à québec et à l'origine du rassemblement.
Plusieurs personnes ont ensuite signé le registre de condoléances déposé devant le consulat à deux pas du Parlement provincial.
"On est venu pour montrer qu'on a beau être à l'autre bout du monde, on pense encore à notre pays. Ces attaques sont lamentables", a commenté une mère de famille française à l'AFP.
"On fait face à un problème mondial, il faut trouver des solutionsensemble", a confié un Québécois.
Il sera ensuite envoyé à la municipalité de Nice en témoignage du soutien des Canadiens de l'ouest.
Un autre rassemblement devait se tenir samedi 16 juillet dans la soirée à Montréal.
AFP/VNA/CVN