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Un ingénieur de l'UNICEF chargé de l'eau et de l'assainissement (WASH) inspecte les dégâts causés par le tremblement de terre dans le village de Mele Maat, au Vanuatu. |
Photo : UN/CVN |
"Le Programme alimentaire mondial s'est engagé à soutenir le bureau national de gestion des catastrophes et d'autres institutions nationales, et nous continuerons à intensifier nos efforts pour soutenir la réponse de Vanuatu face à cette crise", a déclaré le Directeur du bureau multi-pays du PAM dans le Pacifique, basé à Fidji, Alpha Bah, soulignant la nécessité d'une réponse rapide pour les familles touchées.
L'état d'urgence restait en vigueur dans toute l'île et un couvre-feu de sept jours, du crépuscule à l'aube, dans certaines parties de Port Vila devrait prendre fin le 24 décembre, après un premier séisme de 7,3 ayant fait 12 morts, et plus de 200 blessés. La route d'accès au port maritime serait également bloquée.
Le second tremblement de terre de 6,1 a renforcé les inquiétudes et des informations supplémentaires sur son impact, y compris sur la réouverture de l'aéroport de Port Vila aux vols commerciaux, sont toujours attendues.
Les besoins immédiats concernent l'accès à l'eau potable, à la nourriture et aux soins de santé, les communautés étant confrontées à des risques croissants de maladies d'origine hydrique.
Les services de santé sont également mis à rude épreuve et l'hôpital central de Vanuatu (VCH) a besoin de fournitures médicales essentielles et d'un soutien coordonné pour combler les lacunes critiques.
Un vol humanitaire coordonné par le Service aérien humanitaire du Pacifique (PHAS) du PAM a atterri à Port Vila samedi 21 décembre, transportant des équipes d'intervention des agences de l'ONU, des partenaires humanitaires et des fournitures de secours.
Le Programme a également déployé des spécialistes des télécommunications d'urgence pour rétablir les réseaux de communication interrompus, essentiels à la coordination des opérations de secours. Il travaille également avec le Bureau national de gestion des catastrophes (NDMO) et ses partenaires pour évaluer les besoins en matière de sécurité alimentaire.
En outre, le Centre satellitaire des Nations unies (UNOSAT) procède à des évaluations des dommages par satellite afin d'orienter l'allocation des ressources et d'établir des priorités dans les zones touchées.
APS/VNA/CVN