>> Mayotte a passé une nuit sous couvre-feu, Macron attendu sur place le 19 décembre
>> Mayotte : le gouvernement décrète le blocage des prix des produits de grande consommation
>> France : le deuil national annoncé pour les victimes du cyclone Chido
Des maisons endommagées dans la ville de Mamoudzou sur l'archipel français de Mayotte dans l'océan Indien, après que le passage du cyclone Chido. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Pour cette journée de "deuil national", le chef de l'État, qui s'est rendu la semaine dernière sur ce territoire français de l'océan Indien, a annoncé que les drapeaux seraient en berne et qu'une minute de silence serait observée à la mi-journée, notamment dans les services publics. Il a également appelé les Français, partout sur le territoire, à l'observer.
Le cyclone le plus dévastateur qu'ait connu Mayotte depuis 90 ans, a détruit le 14 décembre la totalité de l'habitat précaire et causé des dommages colossaux dans ce département, où les secours sont depuis à pied d'œuvre pour rétablir les services essentiels comme l'eau, l'électricité et les réseaux de communications.
Le bilan provisoire de la catastrophe naturelle, facilitée par le réchauffement climatique, s'élève à 35 morts et environ 2.500 blessés, mais les autorités, qui craignent un nombre de victimes plus élevé, ont diligenté une mission de recherche.
Au Mozambique, le cyclone a provoqué la mort d'au moins 94 personnes, selon les autorités locales. Au Malawi, il a tué 13 personnes.
À Mayotte, où un couvre-feu nocturne reste en vigueur, Emmanuel Macron a également promis une loi spéciale pour "rebâtir Mayotte" et "mettre fin" aux bidonvilles, ce qui pourrait prendre deux ans selon le nouveau Premier ministre François Bayrou.
AFP/VNA/CVN