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Un bénévole syrien aide à réguler la circulation à Damas le 19 décembre 2024. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le 8 décembre, lorsqu'une alliance armée menée par des islamistes radicaux a pris le contrôle du pays, certains policiers chargés de la circulation routière ont abandonné leurs uniformes et motos dans les rues. Cette absence a provoqué des embouteillages, notamment dans les zones où les feux de circulation sont hors service .
Face à cette situation, plus de 50 bénévoles, portant des gilets orange floqués "police", ont été déployés dans les carrefours et places principales par une organisation locale.
"Unir nos forces"
Ces volontaires ont suivi une formation rapide en gestion de la circulation sous la supervision du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui domine la coalition, et les a équipés de sifflets et de bâtons.
Omar Merhi, responsable de l'organisation, affirme que les équipes, actives de 09h00 à 18h00, ont résolu près de la moitié des problèmes de circulation en deux jours seulement.
Près d'un parc, où les feux de signalisation sont hors service depuis une semaine à cause des coupures d'électricité, un bénévole, Mohammed Mouaffaq al-Awa, fait signe aux voitures de s'arrêter ou de passer.
Un bénévole syrien aide à réguler la circulation à Damas le 19 décembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Plus loin, aux abords d'une place centrale, des enfants vendent du carburant directement aux automobilistes. D'autres brandissent le drapeau syrien de l'indépendance adopté par les nouvelles autorités, en déambulant parmi les voitures.
Dans la capitale, il est désormais courant de voir des voitures de modèles récents, immatriculées Idleb ou Alep, deux régions du Nord-Ouest du pays auparavant isolées de Damas car partiellement contrôlées par la force de l'opposition.
AFP/VNA/CVN