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Mogadiscio, la capitale de la Somalie, le 19 septembre 2019. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La Résolution a été adoptée par 14 États membres du Conseil sur quinze, car les États-Unis se sont abstenus en raison de réserves sur le financement.
Elle prévoit le remplacement au 1er janvier de la Mission africaine de transition en Somalie (Atmis) par la Mission de soutien et de stabilisation de l'Union africaine (AUSSOM).
Jusqu'à son retrait prévu le 31 décembre, le contingent de l'Atmis pouvait disposer de jusqu'à plus de 12.000 hommes.
La Somalie et l'Éthiopie étaient invités à participer à la réunion du Conseil, sans voter. Le représentant somalien a saisi l'occasion pour expliquer que "la fourniture de troupes à l'AUSSOM avait été conclue par des accords bilatéraux en novembre" avec des pays partenaires, évoquant le chiffre de 11.000 hommes.
L'Égypte avait annoncé lundi 23 décembre qu'elle participerait à cette nouvelle force.
La Somalie a déjà indiqué que les troupes éthiopiennes n'y participeraient pas, alors que les relations entre les deux pays se sont tendues depuis que l'Éthiopie a signé en janvier un accord maritime avec la région séparatiste du Somaliland.
Après des mois de brouille, les deux pays ont toutefois récemment signé un accord pour mettre fin aux tensions.
Le Burundi ne participera pas non plus à cette nouvelle force, a indiqué à l'AFP une source militaire de ce pays qui a demandé à garder l'anonymat.
Le texte adopté inclut la possibilité d'utiliser un dispositif créé par le Conseil de sécurité l'an dernier, qui prévoit qu'une force africaine déployée avec le feu vert de l'ONU puisse être financée jusqu'à 75% par les Nations unies.
"À nos yeux, les conditions ne sont pas réunies pour un passage immédiat" à ce dispositif, a toutefois souligné la représentante américaine Dorothy Shea pour justifier l'abstention des États-Unis.
Le groupe Al-Shebab et ses affiliés liés à l'État islamique combattent depuis plus de quinze ans le gouvernement fédéral de Somalie soutenu par la communauté internationale, afin d'instaurer la loi islamique dans ce pays qui fait partie des plus pauvres au monde.
AFP/VNA/CVN