La RPDC a affirmé que Pyongyang serait obligé de quitter la table de négociations étant donné que de telles mesures punitives violent un accord multilatéral de respect mutuel.
"Si une telle activité hostile est menée au nom du Conseil de sécurité de l'ONU, on devra le considérer comme une infraction à la déclaration conjointe du 19 septembre par le Conseil de sécurité de l'ONU lui-même", a indiqué le ministère des Affaires étrangères de la RPDC dans un communiqué, en référence à un accord atteint en 2005 lors des pourparlers à Six. "Si la déclaration du 19 septembre était violée, il n'y aura plus de nécessité pour l'existence des pourparlers à Six", a souligné le ministère.
Lancés en 2003, les pourparlers à Six, qui visent à réaliser la dénucléarisation de la péninsule de Corée, engagent la Chine, la RPDC, les États-Unis, la Corée du Sud, le Japon et la Russie.
La RPDC a annoncé qu'elle envisage de lancer un satellite de communication dans le cadre d'un programme spatial pacifique du 4 au 8 avril. Mais les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud estiment qu'il s'agit d'un plan afin de tester un missile balistique à longue-portée de type Taepodong-2, citant la résolution adoptée en 2006 par le Conseil de sécurité de l'ONU, résolution qui interdit à Pyongyang de s'engager dans toute activité relative au missile.
Réfutant les critiques de ces 3 pays, la RPDC a indiqué que les technologies utilisés pour les lancements d'un satellite et d'un missile sont "distinguables", et qu'aucune autorité ne pourrait s'ingérer dans les droits indépendants de développer un programme spatial pour utilisation pacifique.
XINHUA/VNA/CVN