Selon cet accord, le parti Likoud de M. Netanyahu s'engage à poursuivre les négociations de paix avec les Palestiniens et à respecter les accords signés avec eux dans le passé, a précisé la radio militaire.
L'accord conclu par MM. Netanyahu et Barak prévoit aussi qu'Israël continuera d'oeuvrer contre les constructions illégales et la colonisation sauvage en Cisjordanie, a encore indiqué la radio.
Cet accord doit être soumis dans l'après-midi à l'approbation du Congrès du Parti travailliste lors d'une réunion qui s'annonce houleuse en raison de l'opposition d'au mois 7 de ses 13 élus à tout ralliement à un gouvernement Netanyahu.
Cette session extraordinaire est prévue à Tel-Aviv à partir de 15h30 (13h30 GMT). Après les discours, le congrès doit procéder à compter de 17h30 à un vote à bulletins secrets dont les résultats sont attendus en principe vers 20h00 (18h00 GMT).
En cas de feu vert pour rallier la coalition de droite, M. Barak entend nommer lui-même les ministres travaillistes sans réunir à nouveau à cet effet le congrès.
Avant l'aube hier, Benjamin Netanyahu et Ehud Barak avaient eux-mêmes supervisé personnellement les efforts en vue de parvenir à l'accord de coalition, selon la radio publique israélienne.
Ces discussions avaient jusqu'alors été menées par des équipes de négociateurs des 2 bords.
M. Barak avait désigné à cet effet un de ses proches, le ministre de l'Agriculture sortant Shalom Simhon, et le chef de la centrale syndicale Histadrout Ofer Eini, sans attendre le feu vert de son parti.
Ministre sortant de la Défense, M. Barak exhorte depuis quelques jours sa formation à y entrer, ce qui lui permettrait notamment de conserver son portefeuille.
Selon lui, il y va de "l'intérêt supérieur de l'État" en raison des problèmes économiques et de sécurité auxquels Israël est confronté, et il assure vouloir aussi "faire contrepoids à l'extrême droite".
À l'issue des législatives du 10 février, le Parti travailliste n'a obtenu que 13 sièges sur 120, son pire score historique, et M. Barak avait alors affirmé vouloir tirer les leçons de ce revers en rejoignant l'opposition.
M. Netanyahu dispose d'ores et déjà de la majorité absolue à la Knesset (parlement) grâce à l'appui des formations religieuses et d'extrême droite, mais préfère un gouvernement élargi incluant au moins les travaillistes.
Selon le délai imparti par la loi, M. Netanyahu doit former son gouvernement d'ici le 3 avril, pour obtenir l'aval du parlement après avoir épuisé un premier délai de 28 jours.
AFP/VNA/CVN