Presse et journalistes dans la lutte contre la corruption

Le travail de prévention et de lutte contre la corruption et les pratiques malsaines est de plus en plus renforcé et suit rigoureusement l'esprit directeur "sans zones interdites, sans exceptions" du secrétaire général du Parti, Nguyên Phu Trong.

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Reporters de la VNA et leurs collègues lors de la cérémonie d'accueil du secrétaire général et président chinois Xi Jinping en décembre 2023 à Hanoï. 
Photo : VNA/CVN

Il faut avoir une combinaison efficace entre la prévention et la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines, et l’édification et la rectification du Parti et du système politique ; il faut traiter strictement les affaires de corruption, les violations de la responsabilité de donner l'exemple des dirigeants à tous les niveaux.

La presse et les journalistes ont contribué par leurs efforts à cette lutte.

S'exprimant lors de la Conférence nationale résumant dix ans de travail de prévention et de lutte contre la corruption et les pratiques malsaines (30 juin 2022), le secrétaire général du Parti, Nguyên Phu Trong, chef du Comité directeur central de la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines, a affirmé : "Les agences de presse et les journaux ont activement participé et accompagné le Parti, l'État et les agences compétentes dans la prévention et la lutte contre la corruption".

Lors de sa 25e réunion (1er février 2024), le Comité directeur central de la prévention et de la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines a conclu : En 2023, les agences de presse et les journaux ont publié plus de 27.000 articles sur la prévention et la lutte contre la corruption et les pratiques malsaines, soit 2,5 fois plus que 2022, créant une grande diffusion, un consensus et un soutien élevé auprès des cadres, des membres du Parti et de la population au regard de cette lutte.

En outre, il y a eu des journalistes qui ont osé utiliser leur stylo, malgré les dangers, pour mettre en lumière de nombreuses affaires malsaines et fournir aux agences d'enquête des preuves de corruption, de violations économiques, d'abus de pouvoir...

Ouverture du Bureau du journal en ligne Hai Phong (baohaiphong.vn), transformant progressivement le journal en une organe de presse multimédia, accomplissant mieux ses tâches à l'ère numérique. 
Photo : VNA/CVN

Mais le tableau du journalisme anti-corruption n’est pas tout rose.

Également lors de la Conférence nationale résumant dix ans de travail de prévention et de lutte contre la corruption et les pratiques malsaines, le secrétaire général Nguyên Phu Trong a rappelé : "Il est nécessaire de régler le fait de donner les informations unilatérales, inexactes et provocatrices qui provoquent la confusion ; de protéger, de récompenser et d’encourager les journalistes qui arrivent en tête dans la lutte contre la corruption ; de dénoncer, de critiquer et de réfuter les allégations qui déforment et tirent parti du travail de prévention et de lutte contre la corruption et les pratiques malsaines pour inciter, diviser et saboter notre Parti et notre État. Il faut gérer strictement le signalement de fausses informations, la calomnie causant des conséquences négatives".

À l’heure actuelle, de nombreux journaux rapportent des informations sur la société qui sont toutes grises ou remplies d’histoires insignifiantes, avec peu de bonnes choses ou de bonnes personnes.

À l'ère de la technologie 4.0, les journalistes sont non seulement en concurrence entre eux mais aussi avec les "journalistes du peuple". Car aujourd’hui, n’importe qui peut "faire du journalisme" avec juste un smartphone. Craignant d’être plus lents que les réseaux sociaux, des journalistes se précipitent pour rapporter les affaires sans avoir le temps de les évaluer.

Certains journalistes, manquant de culture morale, n'ont pas pu surmonter la tentation matérielle et ont rejoint des groupes d'intérêt. Ils empruntent le nom d’anti-corruption pour "attaquer" un groupe, protéger l’autre et pour critiquer le produit A afin d’augmenter la valeur du produit B.

Le Premier ministre Pham Minh Chinh et des dirigeants, responsables, journalistes et lauréats du 8e édition des Prix Marteau et Faucille d'or de l'Agence Vietnamienne d'Information (VNA). 
Photo : VNA/CVN

Le comportement ci-dessus va à l'encontre de l'article 8 du "Code d'éthique professionnelle du journalisme" composant dix articles, approuvé lors du 6e Congrès de l'Association des journalistes vietnamiens (mars 1995).

Il a y des journalistes, même ceux qui ont été bien formés dans l'armée et ont obtenu plus ou moins de succès dans leur carrière, peuvent tomber dans un état d'"auto-évolution" et "auto-transformation" en raison d'un déclin de sa conscience politique dans le travail de prévention et de lutte contre la corruption.

Ils écrivent des articles pour lutter contre la corruption et les pratiques malsaines, mais ils n’ont pas pointé la cause de chaque affaire précise, ils ont implicitement laissé comprendre aux lecteurs qu’il s’agissait de la "nature du régime". Certaines personnes utilisent leur plume comme source de capital d’investissement pour leurs ambitions politiques personnelles et les placent au-dessus des intérêts nationaux.

En 2018, l'article 75 de la Loi sur la prévention et la lutte contre la corruption mentionne à nouveau l'éthique professionnelle des journalistes et la responsabilité sociale du journalisme révolutionnaire : les agences de presse et les journalistes ont la responsabilité de lutter contre la corruption, en rendant compte des affaires de lutte contre la corruption et les affaires de corruption ; de refléter objectivement et honnêtement les affaires et de respecter les réglementations de la Loi sur le journalisme et l'éthique professionnelle lors du signalement de la corruption et des affaires de corruption.

Pour les journalistes, l’action de "lutter" doit s’inscrire dans un esprit d'"édifier". Lutter contre le mal, c’est d'édifier le bien.

VNA/CVN

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