Le blocage, qui n'affecte pas le trafic aérien, empêche l'État de payer certains fonctionnaires de la Federal Aviation Administration (FAA) dans 35 des 50 États du pays. Ces fonctionnaires ont reçu l'ordre de rester chez eux sans salaire depuis vendredi minuit, à l'heure de l'expiration de plusieurs projets d'infrastructures.
La crise empêche aussi la FAA de collecter les taxes aéroportuaires imposées aux compagnies aériennes (7,5% du prix des billets et 3,50 dollars sur chaque vol). Ces dernières pourraient donc économiser 25 millions de dollars par jour, selon des experts du secteur.
Dans un communiqué, la FAA a dit s'efforcer d'obtenir au plus vite le renouvellement de ses autorisations de fonctionnement auprès du Congrès, divisé entre une Chambre des représentants aux mains de l'opposition républicaine et un Sénat à majorité démocrate.
Le ministre des Transports, Ray LaHood, a déploré que le Congrès se soit séparé la semaine dernière sans renouveler ces autorisations. "Du fait de cette inaction, des États et des aéroports ne pourront mener à bien leurs projets de construction et beaucoup d'employés devront se débrouiller sans salaire", a-t-il déclaré.
Interrogé le 24 juillet à la télévision, un sénateur républicain, Tom Coburn, a expliqué que son parti refusait de subventionner "des comportements irresponsables et du gaspillage" à la FAA.
AFP/VNA/CVN