Encore loin d'un accord de dette, Obama appelle à des "sacrifices partagés"

À deux semaines de la date butoir du 2 août, le président Obama prend une nouvelle fois l'opinion publique à témoin de l'urgence du relèvement du plafond de la dette appelant le 16 juillet les élus à "une approche équilibrée" et à des "sacrifices partagés" pour assainir les finances des États-Unis.

À Washington, la semaine a commencé et fini par une conférence de presse du président sur cette épineuse question qui commence à inquiéter Wall Street. Entre les deux, des réunions quotidiennes à la Maison Blanche entre responsables républicains et démocrates du Congrès, restées jusqu'ici sans compromis.

Pour l'heure, aucune négociation n'est prévue ce week-end entre les deux camps alors qu'expire le 16 juillet un ultimatum lancé par Barack Obama aux élus de l'opposition du Congrès.

Le 14 juillet, Barack Obama avait donné 24 à 36 heures aux républicains pour qu'ils produisent un plan pour relever le plafond de la dette et réduire le déficit abyssal.

Le 16 juillet, le président a profité de son allocution hebdomadaire à la radio pour s'adresser, en public, à l'opposition. "Il faudra une approche équilibrée, des sacrifices partagés et une volonté de faire des choix impopulaires de chaque côté" pour trouver un compromis, a lancé M. Obama. "Cela veut dire dépenser moins pour les programmes intérieurs. Cela veut dire dépenser moins sur les programmes de défense (...) et retirer certaines exemptions d'impôts pour les plus riches Américains", a ajouté le président.

Lors d'une conférence de presse vendredi, il a prévenu les républicains que le "temps presse" pour relever le plafond de la dette et éviter "la fin du monde" que serait un défaut de paiement des États-Unis.

AFP/VNA/CVN

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