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Des acteurs clés ont participé aux négociations multilatérales à Vienne, qui ont enclenché un processus politique visant à trouver une solution à la crise en Syrie. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et le secrétaire d'État américain John Kerry ont toutefois tous les deux indiqué que des désaccords subsistaient concernant l'avenir de M. Assad.
M. Kerry a reconnu que le destin de M. Assad restait l'un des principaux points d'achoppement entre les pays qui participaient aux pourparlers de Vienne, mais il a souligné que la position des États-Unis sur la Syrie n'avait pas changé. Certaines parties prenantes, en particulier les États-Unis et certains pays du Golfe, estiment que dans le cadre de la solution pour la Syrie, Bachar al-Assad doit abandonner ses fonctions de président.
Aucun accord n'a été conclu sur l'avenir du président syrien Bachar al-Assad lors de la réunion à Vienne vendredi 30 octobre. |
En réponse à cette question, la Russie affirme que le peuple de la Syrie doit décider de l'avenir par lui-même, qu'elle veut mettre un terme à la crise en Syrie et qu'elle continuera à combattre contre les terroristes en Syrie.
Aucune délégation syrienne n'a participé à la réunion de Vienne, malgré la présence des principales puissances mondiales et régionales.
Depuis plusieurs semaines, la Russie procède à des frappes aériennes en Syrie contre des extrémistes islamistes.
Vendredi 30 octobre, Washington a annoncé que les États-Unis allaient déployer un petit nombre de membres des forces spéciales dans le nord de la Syrie pour conseiller les forces d'opposition dans leur combat contre l'État islamique alors que se tenaient les pourparlers de Vienne.
M. Kerry a souligné que la concomitance de l'annonce de l'opération et des pourparlers de Vienne était une coïncidence.
M. Lavrov a déclaré que la décision américaine de déployer des forces spéciales en Syrie rendra la coopération entre les forces armées des deux États dans ce pays plus importante. "Je suis persuadé que ni les États-Unis ni la Russie n'ont l'intention de se livrer à une guerre par procuration'', a-t-il fait remarquer.
La Russie et les États-Unis se sont engagées à lutter contre le terrorisme et ont plaidé pour un cessez-le feu dans le pays, mais aucun plan précis de lutte contre le terrorisme ni calendrier de cessez-le-feu n'a été annoncé.
M. Kerry a précisé que tout accord de cessez-le-feu exclurait la lutte contre les groupes terroristes en Syrie.
Xinhua/VNA/CVN