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Conclu début octobre à l'issue de plusieurs années d'intenses négociations, le TPP, qui rassemble à ce jour 12 pays du Pacifique à l'exception notable de la Chine, était l'une des priorités du président américain Barack Obama.
"L'Indonésie a l'intention de rejoindre le TPP", a déclaré le président indonésien lors d'une rencontre avec son homologue américain dans le Bureau ovale.
"L'Indonésie est une économie ouverte et, avec 250 millions d'habitants, nous sommes la plus grosse économie d'Asie du Sud-Est", a-t-il souligné à l'occasion de sa première visite aux États-Unis depuis son arrivée au pouvoir en octobre 2014.
Le président indonésien Joko Widodo (gauche) et son homologue américain Barack Obama, le 26 octobre à Washington. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les pays signataires sont l'Australie, le Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour, les Etats-Unis et le Vietnam.
Le changement climatique a par ailleurs occupé une place centrale dans le face-à-face entre Barack Obama et Joko Widodo.
"Nous avons discuté de l'importance pour des grands pays comme les nôtres de présenter des objectifs aussi ambitieux que possible", a souligné M. Obama à un peu plus d'un mois de la Conférence de Paris sur le climat (COP 21) qui vise à conclure un accord mondial pour enrayer le réchauffement de planète.
Le président indonésien a d'autre part profité de sa visite à Washington pour marquer, lors d'une cérémonie à la Chambre de commerce américaine, la formalisation de 12 accords d'investissement d'un montant global de 20,25 milliards de dollars, a indiqué dans un communiqué l'ambassade d'Indonésie aux États-Unis.
Le conglomérat industriel américain General Electric (GE) s'est notamment engagé à investir jusqu'à un milliard de dollars sur cinq ans dans les secteurs de l'énergie et de la santé.
Le groupe pétrolier public indonésien Pertamina a lui formalisé avec Corpus Christi Liquefaction, filiale de l'Américain Cheniere Energy, des contrats d'achat-vente de gaz de schiste évalués à 13 milliards de dollars, selon l'ambassade, qui n'en précise pas l'échéance.
Le président indonésien a décidé d'écourter sa visite aux États-Unis en raison des incendies qui ravagent son pays et ont entraîné des infections respiratoires chez des dizaines de milliers de personnes et d'importantes perturbations du trafic aérien dans la région. Il devait quitter Washington le 27 octobre dans la soirée, renonçant à un déplacement sur la côte ouest.