>>Les Palestiniens se méfient de la promesse de Netanyahou sur le statu quo d'Al-Aqsa
Le président palestinien Mahmoud Abbas. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
M. Abbas a fait ces remarques à l'occasion d'une session extraordinaire du Conseil des droits de l'homme à Genève.
Cette situation exige une intervention forte et décisive et une prise de responsabilité, avant qu'il ne soit trop tard, de la part des Nations unies et de ses États membres, plus particulièrement le Conseil de sécurité, a relevé M. Abbas.
"Le désespoir profond, les pressions, le sentiment d'insécurité dans lesquels vit la population palestinienne depuis longtemps sont des facteurs qui exacerbent la frustration de la jeunesse et la poussent à se révolter", a-t-il indiqué.
Il est inacceptable que la situation actuelle persiste, car ce serait tuer le dernier fragment d'espoir pour une paix fondée sur la solution à deux États, a averti M. Abbas, qui a exprimé son soutien à la proposition que le Conseil de sécurité adopte une résolution comportant des lignes claires pour parvenir à une paix fondée sur la solution à deux États sur la base des frontières d'avant 1967 et fixe un calendrier pour mettre fin à l'occupation sous supervision internationale, et ceci dans le cadre d'une conférence de paix internationale.
En attendant, Israël devrait libérer le quatrième groupe de prisonniers palestiniens et mettre un terme à toutes ses activités de peuplement afin que l'État de Palestine puisse vivre côte à côte dans la paix et la sécurité avec l'État d'Israël, a-t-il ajouté.
Le président palestinien a souligné qu'il était grand temps que les dirigeants aient le courage de prendre des décisions légitimes et honnêtes, avant qu'il ne soit trop tard, pour faire de la solution à deux États une réalité concrète, parce qu'il pourrait s'agir de la dernière chance pour cette solution et pour la paix.