>> Yémen : frappes israéliennes meurtrières contre des cibles des rebelles houthis
>> Condamner la détention supplémentaire de membres du personnel de l'ONU
![]() |
Une centrale électrique a été détruite après une frappe aérienne israélienne à Sanaa, au Yémen. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"Ces détentions sont contraires au droit international", a réagi Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, dans un communiqué. "Elles entravent la distribution de l'aide humanitaire dont la population yéménite a besoin et contribuent ainsi à l'aggravation de la crise humanitaire au Yémen", a-t-il ajouté.
L'ONU avait annoncé dimanche 31 août la détention d'au moins 11 de ses employés au Yémen par les rebelles houthis, qui mènent une campagne d'arrestations après la mort jeudi dernier 28 août de leur Premier ministre dans des frappes israéliennes.
L'annonce de la mort du chef du gouvernement des Houthis, Ahmad Ghaleb al-Rawhi et de plusieurs de ses ministres, a suscité la colère du chef des rebelles au Yémen, qui a menacé dimanche 31 août d'intensifier les attaques contre Israël.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) avait de son côté annoncé dimanche 31 août l'arrestation d'un de ses employés à Sanaa par les rebelles houthis, qui se sont emparés de la capitale yéménite en 2014 et contrôlent aujourd'hui une grande partie du pays.
Une source de sécurité à Sanaa avait pour sa part indiqué à l'AFP que sept employés du PAM et trois de l'UNICEF avaient été arrêtés dimanche après une descente dans leurs bureaux.
Le pouvoir yéménite internationalement reconnu, chassé de Sanaa, a lui son siège à Aden, la grande ville du Sud.
AFP/VNA/CVN