ONU : 14 membres du Conseil de sécurité appellent à un cessez-le-feu immédiat à Gaza

Tous les membres du Conseil de sécurité de l'ONU, à l'exception des États-Unis, ont appelé le 27 août à un cessez-le-feu immédiat ainsi qu'à l'annulation de la décision d'Israël d'étendre ses opérations militaires à Gaza.

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Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies votent une résolution appelant à un cessez-le-feu et à un accès humanitaire sans restriction à Gaza, au siège de l'ONU à New York, le 4 juin.
Photo : AFP/VNA/CVN

"Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent. Nous appelons à la libération immédiate, décente et inconditionnelle de tous les otages détenus par le Hamas et d'autres groupes. Nous appelons à une augmentation substantielle de l'aide humanitaire dans toute la bande de Gaza", ont affirmé les 14 pays dans une déclaration conjointe.

Les 14 pays ont également appelé Israël à revenir immédiatement sur sa décision d'étendre ses opérations militaires à Gaza dans le but de prendre le contrôle de la ville de Gaza.

"Cette décision, que nous rejetons, ne manquera pas d'aggraver la situation humanitaire déjà horrible et de mettre en danger la vie de tous les civils, y compris celle des otages", indique la déclaration lue par Trishala Simantini Persaud, représentante permanente adjointe du Guyana auprès des Nations unies, et Ondina Blokar Drobic, représentante permanente adjointe de la Slovénie auprès de l'ONU.

Les 14 pays sont : l'Algérie, la Chine, le Danemark, la France, la Grèce, le Guyana, le Pakistan, le Panama, la République de Corée, le Royaume-Uni, la Russie, la Sierra Leone, la Slovénie, la Somalie.

Ils ont déclaré qu'Israël devait lever immédiatement et sans condition toutes les restrictions à l'acheminement de l'aide, notamment en ouvrant toutes les voies terrestres et en permettant aux Nations unies ainsi qu'à leurs partenaires humanitaires d'opérer en toute sécurité et à grande échelle.

Les 14 pays ont souligné que les principes humanitaires d'humanité, de neutralité, d'impartialité et d'indépendance doivent être au cœur de l'action humanitaire.

"Le temps presse. L'urgence humanitaire doit être traitée sans délai et Israël doit changer de cap", ont-ils recommandé.

La déclaration conjointe a été publiée après une réunion mensuelle du Conseil de sécurité sur le Moyen-Orient, y compris la question palestinienne, et dans le contexte où le Comité d'examen de la famine par le cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire a confirmé le 22 août que la famine sévit actuellement dans le gouvernorat de Gaza et devrait s'étendre à ceux de Deir al-Balah et Khan Younès, dans la bande de Gaza, d'ici la fin du mois de septembre.

Les 14 pays ont exprimé leur profonde inquiétude et leur détresse face au fait que la famine a été officiellement confirmée à Gaza.

"Il s'agit d'une crise provoquée par l'homme. Le recours à la famine comme arme de guerre est clairement interdit par le droit international humanitaire", rappelle la déclaration. "La famine à Gaza doit cesser immédiatement. Le droit international humanitaire doit être respecté".

Xinhua/VNA/CVN

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