"En général, l'isolation a pour conséquence davantage de radicalisme, elle ne frappe que les gens les plus pauvres et les plus vulnérables, telle que la population irakienne. Ces sanctions qui entravent les échanges commerciaux rendent le pays plus dépendant des autres au lieu de permettre un contact plus diversifié", a indiqué M. Amorim.
M. Amorim a également confirmé que le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva avait signé le 10 août un décret soutenant une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU pour imposer des sanctions contre l'Iran.
"Le président Lula a signé le décret car il respecte les résolutions du Conseil de sécurité même quand il n'est pas d'accord avec eux, car il est pour le multilatéralisme et contre les décisions unilatérales", a précisé M. Amorim. Il a ajouté que cette décision "affecterait profondément" les relations du Brésil avec l'Iran.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a voté en juin l'adoption de sanctions plus dures contre l'Iran, mais le Brésil et la Turquie ont voté contre cette sanction à ce moment là.
Le 17 mai, l'Iran a signé un accord sur l'échange du combustible nucléaire avec la Turquie et le Brésil, qui prévoit le dépôt par l'Iran de 1.200 kg de son uranium enrichi à 3,5 % en Turquie en échange de 120 kg d'uranium enrichi à 20%. pour le réacteur de Téhéran.
Cette décision marque la fin de l'accord d'échange de combustible nucléaire.
XINHUA/VNA/CVN