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| Le chancelier allemand Friedrich Merz (droite) accueille le président ukrainien Volodymyr Zelensky avant un entretien, le 14 décembre à Berlin. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
L'émissaire américain, Steve Witkoff a été avare en détails, mais a assuré sur X que "beaucoup de progrès" avaient été faits lors "des discussions approfondies sur le plan en 20 points pour la paix, les programmes économiques, et davantage". Un nouveau round est prévu le 15 décembre au matin.
Une rencontre au sommet doit aussi réunir le 15 décembre au soir Volodymyr Zelensky avec des responsables européens, dont le chancelier allemand Friedrich Merz, le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer, ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte.
Comme Kiev, de nombreux dirigeants européens craignent que le président américain Donald Trump abandonne l'Ukraine et que l'Europe soit exclue des débats sur la sécurité du continent.
Volodymyr Zelensky avait été accueilli le 14 décembre après-midi à Berlin à la chancellerie par le maître des lieux, Friedrich Merz. Des drapeaux américains, ukrainiens et européens y étaient déployés pour l'occasion.
Des photos diffusées par la présidence ukrainienne montrent les deux dirigeants en compagnie de Steve Witkoff et Jared Kushner, gendre de Donald Trump. MM. Zelensky et Witkoff s'y donnent l'accolade en souriant.
Sur X, M. Merz a jugé que des "questions difficiles" étaient sur la table et que les "intérêts ukrainiens (étaient) aussi les intérêts européens".
Avant la rencontre, M. Zelensky a dit vouloir convaincre les États-Unis de soutenir un cessez-le-feu impliquant un gel de la ligne de front, et non la cession de tout le Donbass (Est) : "J'aimerais que les Américains nous soutiennent sur ce point". Kiev et l'Europe ont toujours refusé cette concession.
M. Zelensky a aussi déclaré le 14 décembre, avant les négociations, que Washington n'avait pas encore répondu à la version du plan pour mettre fin au conflit, amendée par Kiev et les Européens.
Interrogé par la télévision d'État russe, le conseiller de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov a balayé ces amendements, prédisant de "fortes objections", tout en admettant ne pas en avoir pris connaissance.
AFP/VNA/CVN



