Le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, a repris à 18h00 GMT des entretiens en téléconférence avec les chefs de mission de la "troïka" des créanciers du pays -Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international- , a indiqué son ministère.
De l'issue de ce nouveau round de négociations, après un premier rendez-vous le 19 septembre au soir, dépend le versement en octobre -vital pour la Grèce- de la sixième tranche de huit milliards d'euros du prêt consenti en mai 2010 au pays par la zone euro et le FMI.
Laissant présager un accord, les services du Premier ministre, Georges Papandréou, ont annoncé une réunion ministérielle pour le 21 septembre au matin.
Selon une source du ministère, ce conseil vise à avaliser, avant une annonce prévue plus tard dans la journée, les mesures convenues entre la Grèce et ses créanciers pour réaliser les économies budgétaires prescrites et accélérer les réformes structurelles.
Les prévisions rendues publiques plus tôt dans la journée par le FMI tablent sur un total respect par les Grecs des exigences de leurs créanciers, avec un déficit public révisé à 8% du PIB contre 7,6% prévu, l'écart découlant de la récession, plus grave que prévue (-5%) et non d'un quelconque relâchement.
Les bourses européennes et Wall Street ont toutefois repris des couleurs, avec l'espoir d'une issue en Grèce, les craintes de contagion se déplaçant sur le marché obligataire, où l'Espagne a payé des taux en hausse pour se refinancer à 12 et 18 mois le 20 septembre. La Grèce a elle enregistré un taux stable pour une émission à trois mois.
AFP/VNA/CVN