Les décisions dévoilées par le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, s'élèvent à environ "deux milliards d'euros" et visent à combler le dérapage des comptes publics, comme l'exigent UE et FMI pour maintenir le pays sous perfusion financière.
Elles consisteront principalement en une taxe spéciale sur la propriété immobilière et une réduction du salaire des élus. Ce "nouvel effort national" est indispensable face une "atmosphère" néfaste pour la Grèce à l'étranger, a argumenté le ministre. Il intervient à temps avant plusieurs rendez-vous déterminants.
La Commission européenne a salué la taxe immobilière et annoncé que les bailleurs de fonds internationaux du pays réunis au sein d'une troïka -Commission, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international- allaient effectuer leur retour dans le pays "dans les prochains jours".
Ils l'avaient quitté de manière inopinée au début du mois face au manque de progrès de la Grèce dans les réformes promises pour redresser les comptes publics.
L'objectif sera cette fois de conclure "vers la fin septembre" un accord sur le versement d'une nouvelle tranche de huit milliards d'euros de prêts à Athènes, dans le cadre du premier plan de sauvetage de la Grèce de 2010 visant à la sauver de la banqueroute.
Sans ce prêt, Athènes serait con-damné au défaut de paiement. En parallèle, les ministres des Finances de la zone euro, puis de l'Union européenne, se réuniront les 16 et 17 septembre en Pologne pour tenter de boucler un deuxième plan d'aide à la Grèce de près de 160 milliards d'euros, promis au pays le 21 juillet. Et une réunion d'urgence du FMI doit se tenir le 14 septembre sur la Grèce.
AFP/VNA/CVN