Les marchés asiatiques plombés par la dette en Europe

Les Bourses asiatiques affichaient de nettes baisses le 12 septembre au matin, dans le sillage de la dégringolade des places européennes et asiatiques, après un sommet du G7 qui a promis une réponse "forte" et "coordonnée" à la crise mais sans préciser sa stratégie.

Les places asiatiques ont piqué du nez à l'ouverture, l'euro s'est affaibli -touchant son plus bas niveau face au yen depuis dix ans- et le pétrole aussi. L'or était stable.

À Tokyo, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes était en baisse de 2% à la mi-séance, après avoir ouvert en repli de 2,24%. Vers 03h00 GMT, Hong Kong cédait 3,27% et Sydney 3,32%. Séoul, Shanghaï et Taïpei étaient fermées, pour cause de jour férié.

Le 9 septembre, un vent de panique avait de nouveau soufflé sur les Bourses européennes et américaines, prises en étau entre l'inquiétude suscitée par la double crise, économique et de la dette, et des signaux inquiétants, tels que la démission de l'économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE).

Jürgen Stark a démissionné le 9 septembre, faisant éclater au grand jour les désaccords au sein de l'institution sur la gestion de la crise de la dette. Son mandat ne devait s'achever que le 31 mai 2014. Il a été remplacé dès samedi par Jörg Asmussen, secrétaire d'État aux Finances et homme de confiance du ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble. Mais ce prompt remplacement n'a pas rassuré les marchés.

Le pétrole était lui aussi en net repli, à Singapour : dans les échanges électroniques du matin, le baril de "light sweet crude" pour livraison en octobre perdait 1,23 USD à 86,01 USD et le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre 1,02 USD à 111,75 USD.

D'autant que les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales des sept pays les plus riches de la planète (G7), réunis en fin de semaine à Marseille (France), n'ont pas énoncé de mesures concrètes pour faire face à la crise. Ils ont promis d'apporter une réponse "forte" et "coordonnée" à la crise mais sans préciser leur stratégie. "Il y a désormais des signes clairs de ralentissement de la croissance mondiale", a reconnu le G7 dans une déclaration à l'issue de la réunion de ses grands argentiers.

L'euro a chuté le 12 septembre à son plus bas niveau en dix ans face au yen. Lors des échanges asiatiques, la monnaie unique est tombée à 104,90 yens, au plus bas depuis juillet 2001.

Elle est ensuite légèrement remontée à 105,32 yens vers 01h30 GMT, en baisse par rapport à sa cotation de New York le 9 septembre à 21h00 GMT (105,91 yens).

L'euro était aussi en net recul vis-à-vis du dollar, à 1,3594 dollar vers 01h30 GMT, contre 1,3649 dollar le 9 septembre à 21h00 GMT.

L'or, valeur-refuge, était stable à 1.846 dollars l'once à Hong Kong contre 1.851 USD en clôture à Londres le 9 septembre.

AFP/VNA/CVN

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