>> France : Barnier espère finaliser son gouvernement, manifestations contre le couple exécutif
>> Révision de la liste électorale en prélude à l'élection présidentielle
>> Le FMI verse 360 millions d'USD au Ghana, à cinq jours de l'élection présidentielle
Jean-Luc Mélenchon le 9 décembre 2024 en meeting à Redon, en Ille-et-Vilaine. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Si je demande la destitution du président de la République, ce n’est pas parce que j’ai une intention obsessionnelle de faire ce boulot", a déclaré le triple candidat à la présidentielle devant 700 militants, selon les organisateurs.
Les responsables de LFI estiment régulièrement que Mélenchon reste le mieux placé pour représenter le mouvement en cas d’élection anticipée. Toutefois, le patriarche insoumis a mis en avant l’idée d’un "référendum révocatoire", permettant de retirer un élu de son mandat sous certaines conditions, s’appuyant sur l’exemple du général de Gaulle, qui avait démissionné après un référendum perdu en 1969.
Depuis l’échec de la procédure de destitution au Parlement cet automne, LFI intensifie ses critiques envers Emmanuel Macron, particulièrement après la censure du gouvernement Barnier. Alors que les forces du Nouveau Front populaire se divisent sur leur stratégie, LFI reste seule à refuser de rencontrer le président, dénonçant les compromis avant même les discussions.
Mélenchon a également annoncé que LFI continuerait à déposer des motions de censure tant que le gouvernement ne demanderait pas explicitement leur confiance.
AFP/VNA/CVN