>> Le président Bachar al-Assad a fui la Syrie, selon une ONG
>> Les forces d'opposition apparaissent à la télévision d'État pour revendiquer la prise de Damas
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Les forces d'opposition aux alentours de Homs, en Syrie. |
Photo : AA/VNA/CVN |
L'ONG a indiqué que des centaines de soldats du gouvernement avaient reçu l'ordre de se retirer de l'aéroport international de Damas et qu'ils avaient été vus en train de retirer leurs uniformes militaires et de revêtir des vêtements civils.
De nombreux médias ont rapporté que le président syrien Bachar el-Assad avait quitté le pays, citant les forces rebelles. La présidence syrienne a signalé samedi 7 décembre que M. Assad continuait à exercer ses fonctions constitutionnelles dans la capitale.
Les correspondants de Xinhua à Damas ont été témoins de coups de feu intenses qui résonnaient dans les rues et d'une circulation dense causée par les voitures qui quittaient la capitale.
Le Premier ministre syrien Mohamed al-Jalali déclaré, dans un discours publié sur Facebook, peu après l'annonce par les forces d'opposition de leur entrée dans la capitale, qu'il était prêt à coopérer avec "tout leadership que choisira le peuple syrien" et a exhorté les citoyens à ne pas vandaliser les installations publiques.
Abou Mohammad al-Jolani, chef du groupe Hayat Tahrir al-Sham (HTS), a interdit à ses forces de s'approcher des institutions publiques, précisant qu'elles resteraient sous la supervision du Premier ministre du pays jusqu'à ce qu'elles soient officiellement remises, selon une déclaration publiée sur les médias sociaux du groupe.
Il a également interdit à ses combattants d'ouvrir le feu en l'air.
Plus tard dans la journée de dimanche 8 décembre, les forces d'opposition en Syrie ont pris le contrôle des chaînes de télévision publiques pour annoncer ce qu'elles décrivent comme la chute de Damas et la fin du gouvernement d'Assad.
Un homme en treillis militaire, flanqué de combattants armés, a lu la déclaration à l'antenne, l'appelant "Déclaration n° 1". Il a affirmé que des unités rebelles s'étaient emparées de Damas.
Xinhua/VNA/CVN