"Le Japon est un marché difficile pour l'industrie du luxe, mais reste notre premier marché au monde", a souligné Yves Carcelle, président de Louis Vuitton, lors d'une conférence de presse.
L'accord prévoit des mesures préventives ainsi qu'un système de notification des contenus illicites. Le groupe français avait déjà signé un accord de lutte contre la contrefaçon en 2009 au Japon avec le site Yahoo.
Il s'agit de faire en sorte que le e-commerce se développe "dans le respect de la propriété intellectuelle", a souligné M. Carcelle. "Il est très important pour la croissance du e-commerce non seulement au Japon, mais dans le monde, de conserver des exigences élevées pour combattre la contrefaçon", a estimé également Hiroshi Mikitani, Pdg fondateur de Rakuten, qui exploite notamment le site Rakuten Auction, principale plate-forme de e-commerce au Japon.
Rakuten, qui affiche 65 millions de membres, a racheté en juin le groupe internet français PriceMinister et affiche de fortes ambitions de développement en Europe.
Louis Vuitton fait face à "des problèmes de contrefaçon dans la vente en ligne en général", pas spécifiquement au Japon, a expliqué M. Carcelle en marge de la conférence.
AFP/VNA/CVN