Hacktivity : la sécurité informatique au coeur de la conférence de hackers d'Europe centrale 2010

La sécurité informatique contre des techniques de piratage de plus en plus sophistiquées à l'heure où l'Internet joue un rôle grandissant dans la vie quotidienne a été au coeur de la grande conférence de hackers d'Europe centrale 2010, qui s'est tenue les 18 et 19 septembre à Budapest.

"La réunion à Budapest n'avait en fait pas à son ordre du jour un sujet central, mais la plupart des intervenants se sont axés sur la nécessité de renforcer la sécurité informatique, car la vie en ligne prend au quotidien de plus en plus d'importance", a souligné un des organisateurs, Attila Bartfai.

Selon l'Américain Bruce Schneier, un des experts en sécurité informatique les plus reconnus au monde et auteur de plusieurs livres de référence sur le sujet, "l'Internet est devenu un des plus grands fossés entre les générations depuis le rock and roll". Selon lui, les plus âgés doivent se préparer à vivre avec une jeune génération, "qui passe son temps sur l'Internet, qui ne sait pas où l'Internet commence et ou le smartphone se termine, qui partage les mots de passe en signe de confiance et qui ment sans hésitation pour accéder à des services".

En même temps, Bruce Schneier remarque que le contrôle technologique est de moins en moins accessible aux utilisateurs, ce qui mène à un avenir incertain. Parmi la trentaine de présentations, souvent très techniques, sur la protection des bases de données relationnelles faites par Oracle, MySQL, MSSQL, DB2 LUW, Sybase, ASE ou encore PostgreSQL, les conférenciers se sont aussi beaucoup penchés sur le web2.0. "Web2 est une technologie de plus en plus employée de nos jours. Elle a contribué à changer notre société et nous acceptons ses bénéfices volontiers", a souligné Csaba Krasznai, un des anciens organisateurs de Hacktivity, aujourd'hui à l'École nationale de défense hongroise Miklos Zrinyi.

Dans sa présentation, Csaba Krasznai a cependant insisté sur le fait que le web2 présente des menaces non seulement pour l'individu, mais aussi pour les entreprises et l'État. C'est pourquoi, a-t-il estimé, il faut "trouver une méthode scientifique et analytique en matière de sécurité fondée sur les changements au sein de la société".

Les smartphones comme iPhone ou Blackberry figuraient aussi parmi les sujets de la conférence. Comparant les smartphones aux couteaux multifonctionnels de l'armée suisse, l'expert hongrois en sécurité informatique Domonkos Tomcsanyi, de NetAkademia, a relevé que "les smartphones n'étaient plus un simple outil pour téléphoner ou pour envoyer des sms, mais un outil complexe grâce auquel il est possible d'accéder aux réseaux communautaires, à l'Internet, aux courriers électroniques".

Selon lui, ces nouveaux téléphones sont capables de remplacer des ordinateurs complets et leur piratage (hacking) est possible à partir d'un simple ordinateur de poche (PDA) et avec un investissement de moins de 100 euros.

En ce qui concerne le piratage des hardwares, l'expert américain Mitch Altman est arrivé avec son arsenal électronique, directement de San Francisco. Moyennant l'achat d'un "kit" entre 8 et 25 euros, il a démontré comment on pouvait éteindre à distance un écran public de télévision (TV-B-Gone) ou télécharger n'importe quel appareil muni d'une entrée USB (MintyBoost).

AFP/VNA/CVN

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